2019 marque une étape importante dans l’histoire de l’organisation professionnelle souhaitée et défendue par Didier Chenet. Le Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration (GNI) est né en 2014 du rassemblement de plusieurs associations régionales et nationales et a obtenu la représentativité en 2017, mais il lui manquait encore une compréhension de sa force vive sur le terrain. En d’autres termes, une construction territoriale ayant légitimité à s’adresser et investir les institutions et dont la lecture soit cohérente à l’échelon national. C’est désormais chose faite. Le GNI est un et indivisible, intégrant les GNI Paris IDF, GNI Rhône-Alpes Région Est, GNI Grand Ouest, GNI Normandie, GNI Paca, GNI Occitanie et d’autres régions sont en cours d’installation comme dans le nord de la France. L’organisation s’est dotée mardi 22 octobre d’un président et d’une vice-présidente, d’un conseil d’administration, d’un bureau exécutif, de représentants de branches et de commissions. Les votes ont eu lieu à main levée à la demande des participants et les résultats ont été obtenus à l’unanimité. On notera aussi un mixte intergénérationnel réel avec des anciens reconnus et des entrants de qualité. Didier Chenet a été élu président national du GNI; et la nantaise, Catherine Quérard, vice-présidente nationale du GNI.
Taxe sur les CDDU
La veille de ces élections, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a inauguré le salon Serbotel et terminé la journée aux cotés des membres du GNI. L’occasion pour Didier Chenet d’évoquer avec lui et devant les membres du GNI les relations avec les plateformes, le projet de décret visant à rendre obligatoire l’étiquetage de l’origine de la viande servie dans la restauration, l’encadrement des commissions des titres restaurants et la taxe de 10 euros sur les CDDU inscrite au projet de Loi de Finances 2020 (article 51), dans le cadre de la réforme de l’Assurance chômage. Sujet qui n’est pas clos. Le GNI a en effet demandé au Gouvernement de laisser le temps aux partenaires sociaux de proposer des « solutions alternatives sécurisées ». Les cafés, hôtels, restaurants et organisateurs de réceptions pourraient ainsi être exonérés du paiement de cette taxe à partir du moment où la branche signerait un avenant à sa Convention collective nationale encadrant le recours aux extras par l’instauration d’une durée minimale de contrat et par l’obligation de transformation de ces CDDU en CDI au terme d’une durée de travail effectif. Un principe qui conviendrait au Gouvernement selon Jean-Baptiste Lemoyne, qui a indiqué que le texte n’était pas figé et qu’un amendement pourrait être pris dans ce sens en échange d’un accord de branche. Un « soulagement » pour les professionnels, même si « le Gouvernement refuse à ce stade de surseoir au paiement de la taxe pour une durée d’un an » regrette Didier Chenet. Le travail se poursuit pour le GNI. « Nous allons tout faire pour négocier et conclure un tel accord afin que nos professionnels soient exonérés de cette taxe » promet d’ailleurs Aziz Bentaleb, président des Traiteurs organisateurs de réceptions du GNI.
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Publié par Sylvie SOUBES