Les surfaces cultivées en bio de légumes frais atteignent 34 668 hectares, soit +20 % par rapport à 2018. Elles progressent rapidement et plus vite que le nombre de fermes, du fait de l’expansion du maraîchage de plein champs bio (pommes de terre, courges, carottes, choux notamment) qui ne contrarie pas le fort dynamisme de la tomate, légume de serre emblématique. Cette vague de conversion initiée en 2018 permet aux surfaces légumières de rattraper le rythme général de conversion en bio sur cinq ans. Ainsi 7,8 % des surfaces de légumes frais sont conduites en bio en 2019.
Le verger fruitier a aussi initié une vague de conversion en 2018 qui se confirme en 2019 : un tiers de ses 51 668 hectares (+16 % par rapport à 2018) conduits en bio sont en conversion. Cette vitalité est plus marquée pour les fruits frais (fruits à pépins, à noyaux ou agrumes) qui concernent près de la moitié du verger bio. Au final, un quart du verger français est cultivé en bio. À noter, sur des surfaces encore modestes, la bananeraie antillaise signe son entrée en bio (146 ha en conversion en 2019).
A l’inverse, le vignoble se convertit rapidement en bio avec à la clef une progression des surfaces de +23% liée à des conversions initiées en 2018, renforcées en 2019 : près de 21 000 hectares en 1ère année de conversion soit nettement plus que les 14 000 hectares engagés l’an passé. La très forte évolution des surfaces en conversion relativement au nombre de domaines révèle l’engagement de domaines plus vastes concentrés dans le Bordelais et le Languedoc. Cette dynamique porte à plus de 14 % la part du vignoble de France conduite en bio.
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