Depuis 2014, la mention « fait maison », dans les établissements de restauration commerciale, en restauration collective ou de vente à emporter de plats, permet de mieux informer le consommateur sur les plats qui lui sont servis et de mettre en avant le savoir-faire du métier de cuisinier lorsque ce dernier prépare des plats cuisinés entièrement sur place à partir de produits bruts.
Ces plats « fait maison » sont, depuis, facilement identifiables sur les cartes, les menus et les autres supports d'information à l'aide d'une mention ou du logo associé.
Cette mention est facultative. Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, a annoncé en octobre 2023 qu’elle souhaitait que le consommateur puisse clairement distinguer les plats préparés « fait maison » et ceux « non préparés sur place ». Cette dernière mention pourrait quant à elle devenir obligatoire.
C’est dans ce contexte, que Christopher Weissberg, lui-même restaurateur, échange actuellement avec l’ensemble des acteurs de la filière restauration pour mieux identifier les spécificités liées à la diversité des restaurations en France. Il est attentif à la qualité du dialogue et à l’expression de tous. Il partagera également son expérience au service de la compréhension des exigences et contraintes liées au métier.
« La restauration forge notre identité française et nous devons la protéger. Notre vision avec ce texte est donc de valoriser la qualité et la diversité de nos restaurations et faire que la transparence soit au rendez-vous. Pour 51% des Français, la restauration est un plaisir régulier et cette transparence n’est pas une option. », précise le député.
La proposition de loi sera proposée en commission des affaires économique la semaine du 18 mars
pour un débat en séance la semaine du 25 mars