La street-food taïwanaise s'invite chez Bopome

Paris (75) Cette adresse parisienne, saluée par le Fooding, revisite la crêpe taïwanaise.

Publié le 17 novembre 2017 à 17:09

Alors que les nems, gyoza, dim sum et autres banh mi n'ont plus de secrets pour le public parisien, la cuisine de rue taïwanaise, elle, reste méconnue. "Il y a très peu de restaurants taïwanais à Paris, et aucun ne propose de street-food", explique ShihChia Chen, fondatrice de Bopome. Issue d'une famille de restaurateurs taïwanais, la jeune diplômée du Cordon Bleu a créé une cantine de poche (dix places assises), à quelques pas du Canal Saint-Martin.

Son produit phare ? La crêpe taïwanaise. Préparée à la demande et accompagnée d'une sauce sésame-soja-ail-épices, elle se déguste comme un burrito. "Le Cai Pu Dan, garni avec de l'oeuf, du radis blanc et de la ciboulette chinoise, est le plus traditionnel. Les autres recettes sont adaptées au goût des Français, comme le Classic (oeuf, emmental, basilic) ou la crêpe au boeuf mariné, dans laquelle j'ai rajouté des légumes", note-t-elle.

 

Une seconde adresse en perspective


Ici, tout est fait maison, même le lait de soja. La carte évolue au gré des saisons, incluant des nouilles froides en été ou une poignée de bentos pour l'hiver. Côté dessert, l'enseigne n'en propose qu'un : le mochi (boule de pâte de riz), saupoudré de cacahuètes et frit, "ce qui donne une texture surprenante". Les formules, quant à elles, varient entre 8 et 12 €.

Ouverte depuis mai dernier, l'enseigne n'a pas tardé à se faire repérer par le Fooding et à remporter des critiques élogieuses de la part de nombreux bloggeurs. "Les retours des clients sont bons", se réjouit ShihChia Chen. Bopome enregistre une quarantaine de tickets par jour, tandis que la vente à emporter représente 60 % du chiffre d'affaires auprès d'une clientèle hétérogène, composée de résidents, d'actifs et de touristes.

La restauratrice, qui vient de lancer la livraison à domicile, rêve déjà à la prochaine étape : ouvrir une seconde adresse, peut-être plus gastronomique, "afin de faire découvrir la cuisine taïwanaise" aux Parisiens. 


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Publié par Violaine BRISSART



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