Intervenants, journalistes et professionnels - invités à cuisiner en direct -étaient conviés à une conférence sur la pintade, intitulée ‘Une exception française et gourmande’, le 27 octobre à Ferrandi Paris (VIe). Le président du CIP-Pintade, Jean-Louis Zwick a conté l’histoire de cette volaille à la chair tendre et juteuse, dont la France est le principal fournisseur à l’international et représente 74 % des exportations en Europe.
“C’est une volaille d’élevage qui est restée rustique, qui a un peu gardé son côté sauvage avec une croissance lente. Elle permet d’avoir des qualités gustatives et des arômes intéressants pour les cuisiniers”, expliquait Jean-Louis Zwick.
Qualités nutritionnelles
Laurence Plumey, médecin nutritionniste, a expliqué que la pintade bouge, aime voler, marcher, se percher… C’est un animal qui ne reste pas tout le temps au sol, et qui est donc musclé. Cela se ressent dans sa chair teintée, riche en vitamines B (2 à 3 mg pour 100 g), en fer et en protéines (21 à 25 g pour 100 g). C’est aussi une viande relativement pauvre en graisses (2 à 3 g pour 100 g) et celles-ci sont surtout des Oméga-9 et non des graisses saturées. Une portion de 150 g de pintade équivaut à moins de 200 calories.
Le concours
Emmanuelle Henninot, déléguée générale du CIP-Pintade, a annoncé la seconde édition du jeu-concours ‘Un jour, une étoile’. Il est ouvert aux cuisiniers professionnels mais aussi, cette année, aux amateurs basés en France, en Allemagne et en Belgique. Pour y participer, il faut déposer sa recette et une photo sur le site https://1jour1etoile.lapintade.eu/ jusqu’au 30 novembre. Le jury, composé notamment du chef étoilé Nicolas Conraux, restaurant La Butte à Plouider (Finistère), et de membres du CIP, désignera 6 lauréats : 3 professionnels et 3 amateurs. Différents critères seront retenus : l’appréciation gustative et la saveur générale, le respect du produit, l’originalité, la créativité et l’esthétisme, ainsi que la faisabilité technique de la recette.
=> Petite astuce du chef belge Corentin Rochez qui n’a pas sa langue dans sa poche : “Si les personnes trouvent la pintade sèche, c’est qu’elle est simplement trop cuite. Je le répète 200 fois par jour quand je suis sur les salons. Elle se mange rosée. C’est une volaille qui s’apparente plus au gibier pour sa cuisson.”
Publié par Célia RIGON