Face à la hausse de l’inflation, fortement liée aux conséquences de la guerre en Ukraine et à l’augmentation du prix de l’énergie, le Gouvernement avait annoncé une série de mesures dans deux projets de loi pour redonner du pouvoir d’achat aux Français. Après des débats houleux à l’assemblée nationale et au Sénat, deux lois ont finalement été adoptées le 4 août, pour subir ensuite l’examen du Conseil constitutionnel saisi par plus de 120 députés et sénateurs. Leur publication au Journal officiel du 17 août permet leur entrée en vigueur. La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, dite prime Macron, est remplacée par une prime de partage de la valeur. Elle permet d’attribuer aux salariés une prime de 3 000 € hors charges sociales, et à hauteur de 6 000 € si l’entreprise a conclu un accord d’intéressement. Les entreprises de 20 à 250 salariés verront leurs cotisations sociales réduites sur les heures supplémentaires travaillées, comme dans les petites entreprises. Les travailleurs indépendants vont bénéficier d’une baisse pérenne de leurs cotisations sociales qui devrait atteindre environ 550 € par an pour un revenu au smic. La suppression de la redevance audiovisuelle dès cette année concerne aussi bien les particuliers que les professionnels. Elle aura un impact conséquent pour les CHR qui devaient payer une redevance par poste détenu dans leurs établissements, voire une redevance de 138 € multipliée par 4, soit 552 €, dans les débits de boissons. De sérieuses économies à la clé.
Edito inflation pouvoir d'achat
Publié par Pascale CARBILLET