L'Umih 37 exprime son "ras-le-bol"

Tours (37) Le syndicat réuni lors de ValdeLoireProExpo veut engager le combat avec l'économie collaborative et contre "l'uberisation des assiettes".

Publié le 28 mars 2017 à 16:33
"Trop c'est trop !" les professionnels de l'Umih 37 ont crié leur "ras-le-bol" lors de leur assemblée générale tenue dans le cadre du salon ValdeLoireProExpo à Tours, les 12 et 13 mars derniers. "Nous sommes assaillis de réglementations nouvelles tous les jours, s'est enflammé le président Jean-Marie Gervais, et dans le même temps nous devons faire face à une offensive sans retenue de l'économie numérique qui se présente comme collaborative mais qui ne l'est pas."

Région touristique, la Touraine est fortement concernée par le développement des plateformes, de Airbnb et même de la restauration à domicile. L'an passé, près de 1 000 chambres avaient été recensées dans la région sur Airbnb, alors que dans le même temps, le taux d'occupation des hôtels reste stable autour de 52 %. "Nous sommes aussi victimes de la crise économique et accusons un recul de l'activité d'environ 2 %, poursuit le président, avec de grandes disparités : recul de 10 % dans la région de Chinon et hausse d'autant à Chaumont-sur-Loire." 

"Fiscalité allégée"

L'Umih dénonce d'ailleurs l'appauvrissement des professionnels dans le monde rural : "On nous a interdit la pré-signalétique l'an passé, et le conseil départemental ne nous promet une solution de rechange qu'à l'automne prochain, c'est bien trop tard." Pour sauver le monde rural Jean-Marie Gervais aimerait d'ailleurs une fiscalité différenciée entre la ville et la campagne : "par exemple pourquoi ne pas instaurer une fiscalité allégée pour les restaurateurs réalisant moins de 200 couverts par semaine en campagne", s'interroge-t-il.

L'Umih 37, forte de ses 550 adhérents, soit un tiers des professionnels d'Indre-et-Loire, veut donc poursuivre sa campagne d'alarme auprès des pouvoirs publics mais aussi des clients. Et les griefs ne manquent pas : les contraintes évolutives sur l'apprentissage, la transparence des contrôles d'hygiène ou la réglementation sur la vente d'alcool : "Nous sommes systématiquement montrés du doigt alors que nous ne sommes pas les plus grands vendeurs d'alcool, loin derrière la grande distribution ou même les structures sans permis." Mais encore faut-il que les professionnels soient entendus. Car l'économie numérique a bonne presse auprès des clients : "Il faut démystifier cette activité, l'économie collaborative ce n'est pas solidaire et n'est pas cool !"

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Publié par Jean-Jacques TALPIN



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