Dans les départements classés rouge, les préfets ont la possibilité d’obliger les bars et les restaurants à fermer plus tôt. C’est le cas dans les Bouches-du-Rhône, où les établissements ont été contraints de fermer à 23 heures depuis la fin août. Le week-end dernier l’horaire de fermeture a été reporté à 00h30. « Ce n’est pas une victoire mais juste du bon sens, explique Bernard Marty. Le virus ne s’arrête pas de circuler à 23 heures. Et puis cela créait des concurrences déloyales. Dans le Var, limitrophe, on pouvait fermer plus tard. Les gens allaient là-bas. » Le président de l’Umih 13 dénonce aussi une ‘sitgmatisation’ de la profession. « On a l’impression que c’est chez nous que le virus se propage ce qui n'est pas la réalité. Dans nos établissements, les consignes que nous donnons sont claires : pratique et affichage des gestes barrière, pour tout le monde, équipes et consommateurs. Et si il y a eu des cas, cela reste très limité et des mesures ont été prises rapidement. Nous refusons d’être systématiquement montré du doigt alors que des soirées sauvages et payantes se sont multipliées cette saison sans le moindre respect des procoles sanitaires. » Pour le dirigeant syndical, avoir garder les discothèques fermées a été d’ailleurs un mauvais choix. « Dans les discothèques, on aurait pu maîtriser les soirées, surveiller les consommateurs et réduire ainsi les risques de contamination. »
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Publié par Sylvie SOUBES