La première gare d'Europe, troisième au monde, est en pleine mutation pour répondre aux défis de l'augmentation du trafic. Cela passe notamment par la reconfiguration de la galerie marchande et des différents points de restauration au centre desquels L'Etoile du Nord avec ses 500 m2 et son architecture sur deux niveaux signée Patrick Bouchain. 13 mois de travaux qui « ne furent pas un long fleuve tranquille pour un projet exceptionnel » dans un bâtiment classé, souligne Michel Pérol, directeur général de Lagardère Travel Retail France.
Thierry Marx a imaginé trois offres. La Brasserie avec cuisine ouverte qui propose 11 plats à la carte, ainsi qu'un semainier à 19 euros le plat toujours servi en cocotte. Le menu déjeuner (entrée + plat + dessert) est à 29 euros. Endive gratinée au jambon, sauce veloutée et noisettes torréfiée à 15 euros, le paleron de boeuf braisé, sauce bordelaise, purée de pommes de terre à 23 euros, les saint-jacques chou-fleur pamplemousse à 36 euros... La brigade est emmenée par Thierry Martin, qui a travaillé une dizaine d'années avec Thierry Marx.
Au Zinc, qui se situe au premier étage, c'est le bar à vins cosy avec des plats simples, les croques, la terrine de l'Etoile du Nord par Gilles Vérot, les assiettes de fromages sélectionnés par Xavier Thuret ou les oeufs mollets croustillants façon César. Le ticket moyen devrait avoisiner les 25 euros le midi et 45 euros le soir.
L'Etoile du Nord, sous la direction de Stéphane Tendero, ex directeur de La Coupole à Paris, emploie près de 100 personnes dont une trentaine de cuisiniers. « L'équipe a été composée bien en amont pour se rôder, explique Stéphane Tendero. Le sens de l'accueil, l'émotion, la proximité et l'empathie sont les maîtres mots pour anticiper les demandes du client et qu'il se sente considéré ».
Publié par Nadine LEMOINE