Des faluches (une sorte de pain pita), de la carbonade
flamande, de la bière et des limonades du Nord : la carte du food truck
lillois Km200 est bien le reflet des produits régionaux et de sa
tradition culinaire. "Il est très facile de trouver des produits
locaux ici, car il y a beaucoup de fermes, d'Amap et de producteurs
sensibilisés à cette question", raconte Alexandre Arnoult, le
créateur du concept, fan de cuisine et d'environnement. Il parle en
connaissance de cause : il a d'abord essayé de monter le projet à
Montpellier, sans parvenir à trouver autant de producteurs que dans le Nord.
Street-food sophistiquée
Sur sa carte donc, on mange le Nord. Mais pas n'importe comment, ni n'importe lequel. L'origine des ingrédients est systématiquement indiquée. En guise de hamburgers, quatre faluches différentes (8 €) : au boeuf, à l'agneau, au poisson et aux oeufs, avec de vraies recettes cuisinées, loin du fast-food. Celle au poisson (émincé de poisson de saison, brunoise d'échalotes crues, salicornes, salade, fromage blanc fermier, oseille émincée, julienne de carottes crues) a même été revue par Steven Ramon, beau-frère d'Alexandre Arnoult. Les recettes ont été bien travaillées et plaisent, puisque les faluches représentent 80 % des ventes pour l'instant.
Avec une entrée (2 €), un plat (8 €), un accompagnement (2 € pour des frites) deux desserts (2 €), des boissons locales (2 et 3,50 € pour les bières), sans oublier les trois menus qui combinent faluche/frites/entrée ou dessert (à 10, 11, et 12 €), la carte est celle d'un vrai restaurant ambulant.
C'est dans un camion Tube Citroën ("Le même que celui de ma grand-mère épicière en Picardie quand elle faisait ses tournées", relate Alexandre Arnoult) que le jeune créateur d'entreprise finalise sa cuisine. Les plats sont en partie préparés la veille dans un laboratoire dédié, avec l'aide de Gaétan Bodart, cuisinier de métier, enchanté par l'expérience du food truck.
Les premières ventes sont très encourageantes sur les cinq emplacements du camion autour de Lille. Alexandre Arnoult compte sur la rentrée pour asseoir sa notoriété et pourquoi pas, développer le concept ailleurs.
Street-food sophistiquée
Sur sa carte donc, on mange le Nord. Mais pas n'importe comment, ni n'importe lequel. L'origine des ingrédients est systématiquement indiquée. En guise de hamburgers, quatre faluches différentes (8 €) : au boeuf, à l'agneau, au poisson et aux oeufs, avec de vraies recettes cuisinées, loin du fast-food. Celle au poisson (émincé de poisson de saison, brunoise d'échalotes crues, salicornes, salade, fromage blanc fermier, oseille émincée, julienne de carottes crues) a même été revue par Steven Ramon, beau-frère d'Alexandre Arnoult. Les recettes ont été bien travaillées et plaisent, puisque les faluches représentent 80 % des ventes pour l'instant.
Avec une entrée (2 €), un plat (8 €), un accompagnement (2 € pour des frites) deux desserts (2 €), des boissons locales (2 et 3,50 € pour les bières), sans oublier les trois menus qui combinent faluche/frites/entrée ou dessert (à 10, 11, et 12 €), la carte est celle d'un vrai restaurant ambulant.
C'est dans un camion Tube Citroën ("Le même que celui de ma grand-mère épicière en Picardie quand elle faisait ses tournées", relate Alexandre Arnoult) que le jeune créateur d'entreprise finalise sa cuisine. Les plats sont en partie préparés la veille dans un laboratoire dédié, avec l'aide de Gaétan Bodart, cuisinier de métier, enchanté par l'expérience du food truck.
Les premières ventes sont très encourageantes sur les cinq emplacements du camion autour de Lille. Alexandre Arnoult compte sur la rentrée pour asseoir sa notoriété et pourquoi pas, développer le concept ailleurs.
Publié par Emmanuelle COUTURIER
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