L'Hôtellerie Restauration : En moins d'un an le syndicat est passé de 700 à 810 adhérents. Comment expliquez-vous ce rebond ?
Jean-François Tastet : Il y a nos actions ! Certains adhérents se sont peut-être davantage retrouvés dans l'équipe. Le bureau a été renouvelé avec des personnalités reconnues de la région, et trois responsables de branche sont restés : Thierry Gaillac pour l'hôtellerie, Franck Chaumez pour la restauration et Laurent Barthélemy pour les saisonniers. Celui-ci est aussi président de la fédération régionale de l'Umih.
Parmi vos récentes actions, quelles sont celles qui ont abouti ?
Notre présence dans les instances du département s'est renforcée et nous avons obtenu une réunion mensuelle à la mairie de Bordeaux. Cela nous a permis notamment de lever l'arrêté du cours de l'Yser, à Bordeaux, où une quinzaine d'établissements avaient l'obligation de fermer à minuit, au lieu de deux heures du matin. Cette mesure a été suspendue en décembre or, elle était prévue jusqu'au 30 avril. La voie de la négociation est toujours la meilleure.
Autre motif de satisfaction : durant l'Euro 2016, les établissements disposant d'une licence et qui en feront la demande pourront installer des tireuses à bières sur leur terrasse installée sur le domaine public, mais devront utiliser des gobelets et non des verres.
Quelles sont vos avancées sur le dossier des terrasses ?
Les contentieux sont devenus rares. Concernant la charte d'occupation du domaine public des terrasses, nous sommes toujours en partenariat avec les services concernés pour apporter plus de précision dans les règlements. À nous d'informer nos adhérents et les futurs propriétaires d'établissements lors du dépôt de permis d'exploitation. Depuis quelques mois, la mairie de Bordeaux a pris un engagement très important : avant d'acheter, le commerçant saura s'il a le droit à une terrasse et quelle en sera la capacité.
Publié par Brigitte DUCASSE