Gérant de 15 hôtels de luxe situés en Auvergne-Rhône-Alpes et en Île-de-France, le Lyonnais Jean-Claude Lavorel occupe désormais une nouvelle fonction puisqu’il a été élu président de l’office de tourisme du Beaujolais pour les trois années à venir. L’entrepreneur, qui fut le fondateur du groupe LVL médical avant de se reconvertir dans l’hôtellerie de luxe avec son groupe Lavorel Hotels, connaît bien la région puisque deux de ses propriétés y sont implantées : le Château de Bagnols, hôtel 5 étoiles, et le Château des Ravatys, domaine viticole et lieu d’événementiel acquis fin 2020. “On m’a proposé cette présidence en raison de ma notoriété due à mes activités d’hôteliers dans la région. J’ai accepté avec la forte motivation de faire évoluer la dynamique du tourisme sur la destination. C’est une région magnifique qui mérite d’être davantage connue. Il est nécessaire de revaloriser son image, notamment son vignoble qui est de qualité, pour l’imposer comme une véritable destination touristique”, assure Jean-Claude Lavorel.
L’œnotourisme, fer de lance de la destination
Pour promouvoir le Beaujolais et ses nombreux atouts (vignes, châteaux, villages en pierre dorée, paysages vallonnés…), le chef d’entreprise préconise de travailler en étroite collaboration avec l’office de tourisme de Lyon, le Beaujolais étant limitrophe de la capitale des Gaules. Il assure également qu’il va renforcer sa communication sur la destination au sein de ses établissements lyonnais et du Beaujolais. “Les hôteliers et restaurateurs sont aussi des prescripteurs d’activités car ce sont eux qui conseillent les clients”, rappelle-t-il. Pour relancer l’activité touristique, Jean-Claude Lavorel mise notamment sur l’œnotourisme. Le Beaujolais a d’ailleurs été le premier vignoble au monde reconnu Géoparc mondial par l’Unesco. “La région offre un réel potentiel sur ce plan. Nous proposons nous-même de nombreuses activités oenotoristiques dans nos châteaux de Bagnols et de Ravatys. Mais l’évènementiel est aussi un levier de développement car cela permet de faire connaître la région. C’est une activité que nous comptons renforcer dans nos établissements”, explique-t-il.
Parmi les points faibles, Jean-Claude Lavorel reconnaît qu’il faudrait davantage d’établissements haut de gamme pour attirer une clientèle plus aisée, notamment internationale. Même s’il admet que développer de telles structures est complexe sur la destination. Autre solution : valoriser les offres durables pour promouvoir un tourisme plus responsable. “Nous sommes sur cette démarche. À titre d’exemple, nous avons lancé la conversion totale en culture biologique de notre production de Brouilly au sein du château de Ravatys”, conclut le PDG.
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Publié par Stéphanie Pioud