Jean-André Charial, un chef d'entreprise discret et omniprésent

Les Baux-de-Provence (13) Le propriétaire de l'Oustau de Baumanière a su faire prospérer son affaire sans négliger d'en créer d'autres.

Publié le 11 septembre 2013 à 16:48

L'Oustau de Baumanière, c'est une histoire de famille. Jean-André Charial a hérité d'une maison créée par son grand-père, un homme visionnaire à plus d'un titre. "Il est le premier à avoir ouvert dès la fin de la guerre une maison de qualité en dehors des grands axes routiers. Il a été également précurseur en ouvrant un deuxième établissement complémentaire à proximité, qui ne cannibalise pas le premier tout en occupant le terrain avant une éventuelle apparition de la concurrence. Il a aussi été un pionnier en estampillant des produits du nom de l'établissement", explique Jean-André Charial.

L'héritage a traversé les années, a subi les mutations nécessaires. "Mon épouse Geneviève a fait un travail formidable en matière de décoration et de style pour répondre aux attentes des clients", poursuit-il. Le 5 étoiles reste le navire amiral, avec un restaurant doublement étoilé sous la direction du chef Sylvestre Wahid, mais les satellites se sont multipliés (lire ci-dessous).
"2008 a été un tournant avec la faillite de Lehman Brothers. Notre clientèle majoritairement américaine s'est raréfiée. La crise s'est amplifiée et nous sommes face à des changements phénoménaux. Nous devons nous adapter, imaginer des solutions pour l'avenir", dit Jean-André Charial. En phase de réflexion, le chef d'entreprise envisage, par exemple, la création d'une marque ombrelle ou d'une réception commune. La synergie est à l'ordre du jour, à l'image des deux livres regroupés en coffret pour les fêtes : le premier consacré à l'Oustau de Baumanière, le second au Strato. Deux maisons, deux cuisines, deux restaurants 2 étoiles.


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Publié par Nadine LEMOINE



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