Et ce ne sont pas les 20 milliards de recettes fiscales supplémentaires programmées pour l'an prochain qui changeront la donne, tout en provoquant de légitimes inquiétudes chez le contribuable encore une fois appelé à combler les conséquences de décennies d'insouciance et d'incompétence des gestionnaires des deniers publics.
Comme les prévisions de croissance sont loin d'être euphoriques et que la France continue de battre tous les records des prélèvements publics sur la richesse nationale (56 % en moyenne, ce qui fait que les Français travaillent plus de la moitié de l'année pour l'État et les organismes sociaux !), la relance par la consommation risque fort d'être absente au rendez vous d'une hypothétique reprise économique.
La profession a démontré sa volonté de développement et de modernisation en s'engageant par le contrat d'avenir - pour les restaurateurs - et en rénovant les établissements, notamment les hôtels soucieux d'obtenir un nouveau classement plus valorisant.
Aux pouvoirs publics d'en tenir compte avant de remettre en cause un équilibre fiscal et social durement acquis depuis trois ans et qui a démontré son efficacité en matière de salaires, d'emploi et de conditions de travail. Alors que de nombreux secteurs d'activité sont malheureusement contraints de contracter leur production et leurs effectifs dans une conjoncture de plus en plus déprimée.
Publié par L. H. R.