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"Il y aura une deuxième édition l'an prochain et toujours à Orléans !" Jacques Durand, créateur et commissaire général du salon DélicesPro qui vient de se tenir au parc des expositions d'Orléans (45), tient à prendre ses marques pour l'avenir de sa manifestation. Il en dresse pourtant un bilan en demi-teinte : "La fréquentation a été en deçà de nos attentes, entre 1 500 et 2 000 personnes, mais nous avons réuni 105 marques et le climat d'affaires a été plutôt bien orienté." Jacques Durand explique cette relative désaffection par la crise générale et par des "professionnels relativement désabusés". Les restaurateurs, mobilisés via l'Umih 45, les traiteurs et les boulangers auront été les métiers les mieux représentés durant ces trois jours. Pour autant, le commissaire général du salon ne remet pas en cause sa légitimité : "Le Grand Paris et la région Centre sont les deux plus grandes régions agroalimentaires et ne possédaient aucun salon des métiers de bouche. Il était donc pertinent d'en créer un à Orléans, qui est moins cher que Paris." Satisfaction encore avec les partenariats noués notamment avec Pôle emploi pour la mise en relation directe entre entreprises et demandeurs d'emploi. La première édition du salon avait d'ailleurs été placée sous le thème de la formation, de l'apprentissage et de la relève.
"Poursuivre l'aventure"
De même, la présence de "grands témoins" a été considérée comme"une satisfaction". André Daguin, président d'honneur du salon, s'est ainsi livré à des démonstrations tout comme de nombreux chefs à l'image de Gérard Cagna ou de représentants de la gastronomie régionale, restaurateurs ou artisans des métiers de bouche. L'un des sujets de satisfaction porte également sur la qualité des tables rondes et des débats à l'image de celle sur les tendances et évolutions de la gastronomie animée par Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil, Sébastien Ripari, du Bureau d'étude gastronomique, et Gérard Cagna. DélicesPro accueillait également un concours de dressage de table organisé par la Confédération des arts de la table et le comité Francéclat. Autant de partenariats qui incitent Jacques Durand à "poursuivre l'aventure" avec l'annonce pour l'an prochain de la venue des grandes enseignes du secteur et de "chefs médiatiques".
Publié par Jean-Jacques TALPIN
