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La
dernière fermeture annuelle de l'Auberge du Vieux Puits a finalement été très
active. Toujours mise à profit pour améliorer l'outil de travail, ce fut cette
fois, de janvier à avril (un mois de fermeture supplémentaire pour cause de
travaux), la coupure hivernale a totalement transformé les lieux. « Les clients sont stupéfaits quand ils
découvrent le restaurant. Le changement est radical et nous n'avons eu que
des compliments, dit Gilles Goujon.
L'architecte a conçu une salle plus ouverte, au cheminement qui facilite la
circulation des convives et du personnel avec les nouvelles consoles et
guéridons. Il a fallu enlever les piliers. Un très gros chantier avant de
s'attaquer à la décoration.
«Avec mon épouse Marie-Christine, nous voulions un cadre épuré avec des matériaux bruts, du bois, du métal, du cuir. Nous avons fait appel à une décoratrice, Laurence Mancuso à qui nous avons expliqué nos envies d'une auberge contemporaine. Puis, nous sommes allés au salon Maison et Objets. Nous avons découvert des choses vraiment intéressantes. ». La décoratrice les a aussi dirigés vers les différents corps de métier. Comme l'ébéniste qui a créé sur mesure les tables en bois clair et piètement en métal avec des cercles de corian (composé en grande partie de bauxite de la région) avec des encoches afin d'y « planter » les couteaux sur quelques centimètres. « J'y tenais. L'idée m'est venue du souvenir de mon grand-père qui, dans sa ferme, plantait son couteau dans la table afin de signifier que le repas était terminé », explique Gilles Goujon.
Dans ce décor sans nul doute épuré, les lustres pieuvre, les feuilles blanches sur le mur en clin d'oeil au mistral, mais aussi la fresque composée de photos de gestes du métier et de portraits d'un Gilles Goujon facétieux signe une originalité assumée et le côté ludique que le chef distille dans sa cuisine. « La beauté du restaurant, c'est à Laurence Mancuso qu'on la doit. Elle s'est investie à 2000% dans notre projet », souligne Gilles Goujon. Les toilettes ultra modernes avec une photo de chèvre et chevreaux au plafond et des vasques en forme de seaux pour la version femme trouve son pendant avec la photo des cochons noirs et les auges en pierre pour les hommes. Ludique mais chic.
Des nouveautés aussi en cuisine. Gilles Goujon évolue désormais sur un fourneau Enodis tout neuf et, pour l'arrière-cuisine et la production en froid, il a choisi des cellules Irinox.
Reste à venir le système sophistiqué déjà installé dans le plafond qui permettra de projeter un faisceau lumineux directement sur l'assiette du client. Suivant la composition du nombre de clients et des plans de table, une adaptation sera nécessaire à chaque service. « C'est complexe, mais cette lumière centrée sur le plat est une mise en valeur que les clients devraient apprécier », estime Gilles Goujon. Pour le personnel en salle, grâce à une « télécommande » en poche, ils gèreront l'allumage des lumières. Une scénographie en harmonie avec la nouvelle salle de l'Auberge du Vieux Puits.
«Avec mon épouse Marie-Christine, nous voulions un cadre épuré avec des matériaux bruts, du bois, du métal, du cuir. Nous avons fait appel à une décoratrice, Laurence Mancuso à qui nous avons expliqué nos envies d'une auberge contemporaine. Puis, nous sommes allés au salon Maison et Objets. Nous avons découvert des choses vraiment intéressantes. ». La décoratrice les a aussi dirigés vers les différents corps de métier. Comme l'ébéniste qui a créé sur mesure les tables en bois clair et piètement en métal avec des cercles de corian (composé en grande partie de bauxite de la région) avec des encoches afin d'y « planter » les couteaux sur quelques centimètres. « J'y tenais. L'idée m'est venue du souvenir de mon grand-père qui, dans sa ferme, plantait son couteau dans la table afin de signifier que le repas était terminé », explique Gilles Goujon.
Dans ce décor sans nul doute épuré, les lustres pieuvre, les feuilles blanches sur le mur en clin d'oeil au mistral, mais aussi la fresque composée de photos de gestes du métier et de portraits d'un Gilles Goujon facétieux signe une originalité assumée et le côté ludique que le chef distille dans sa cuisine. « La beauté du restaurant, c'est à Laurence Mancuso qu'on la doit. Elle s'est investie à 2000% dans notre projet », souligne Gilles Goujon. Les toilettes ultra modernes avec une photo de chèvre et chevreaux au plafond et des vasques en forme de seaux pour la version femme trouve son pendant avec la photo des cochons noirs et les auges en pierre pour les hommes. Ludique mais chic.
Des nouveautés aussi en cuisine. Gilles Goujon évolue désormais sur un fourneau Enodis tout neuf et, pour l'arrière-cuisine et la production en froid, il a choisi des cellules Irinox.
Reste à venir le système sophistiqué déjà installé dans le plafond qui permettra de projeter un faisceau lumineux directement sur l'assiette du client. Suivant la composition du nombre de clients et des plans de table, une adaptation sera nécessaire à chaque service. « C'est complexe, mais cette lumière centrée sur le plat est une mise en valeur que les clients devraient apprécier », estime Gilles Goujon. Pour le personnel en salle, grâce à une « télécommande » en poche, ils gèreront l'allumage des lumières. Une scénographie en harmonie avec la nouvelle salle de l'Auberge du Vieux Puits.
Publié par Nadine LEMOINE
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