La convention signée entre la chambre de commerce et d’industrie du Puy-de-Dôme, via son président Claude Barbin, et le directeur d’Umih Formation, Arnaud Fourré, va rendre plus efficace les formations dans le secteur de l’hôtellerie-restauration dans le département. “Nous mutualisons les demandes, les stages et la commercialisation”, explique Natacha Denèque-Salmont, directrice de la CCI Formation. Il s’agit d’élargir les offres, l’Umih restant sur son cœur de métier, à savoir la cuisine et le service, et la CCI offrant plus d’ouvertures vers le management, les langues, etc. Le modèle, négocié et créé à Clermont-Ferrand, a déjà été exporté dans l’Eure et à Poitiers.
L’Umih 63 a également tenu son assemblée générale axée sur les réalités et les difficultés pour la profession : concurrence déloyale, évolution des réglementations sur les licences. Martine Courbon, la présidente, a insisté sur la nécessité d’agir : “Des établissements sont en train de mourir face à l’organisation de soirées par des associations qui en font cinq par mois au lieu de cinq par an. Et les fonds perdent leur valeur.” L’Umih grogne aussi contre Clermont Communauté, qui freine la mise en place des numéros d’enregistrement pour les locations privés via les plateformes de réservation. “Ils disent qu’ils n’ont pas le personnel pour le suivi et les contrôles.” Mais Laurent Lutse, président des cafés, bars, brasseries et monde de la nuit à l'Umih, a balayé cet argument : “Il existe un logiciel permettant de collecter toutes les informations sur internet. Trois personnes suffisent pour contrôler, là où j’ai fait mettre en place ce système.” Autant d'éléments qui montrent qu’il faut continuer à se battre.
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Publié par Pierre BOYER