Membre des Toques blanches lyonnaises et Maître restaurateur, Frédéric Côte est une figure bien connue d’Anse, petite ville du Beaujolais, où il a ouvert il y a quatorze ans un restaurant gastronomique en bord de Saône, Au colombier. Grand défenseur du fait maison et des produits frais, le chef poursuit sur cette lancée avec l’ouverture d’un second établissement, au positionnement différent. “Je souhaitais proposer une offre complémentaire au Colombier, plus accessible mais tout aussi qualitative. D’où mon idée d’ouvrir un café-bistrot qui met en avant la cuisine de nos grands-mères, une cuisine que j’adore pour son authenticité et ses sauces savoureuses. C’était aussi l’occasion de rendre hommage à ma propre grand-mère qui tenait autrefois le Café Côte à Ambierle dans la Loire !”, explique le chef.
Pour recréer cette atmosphère typique et si chaleureuse des cafés d’antan, Frédéric Côte a chiné mobilier (banquette, chaises bistrots...) et vaisselle d’époque aux puces de Lyon. La cuisinière à bois, qui diffuse chaleur et odeur réconfortante, participe à l’ambiance, d’autant qu’elle sert également à réchauffer les cocottes en fonte, où sont servis les mijotés de la maison.
Une cuisine de caractère
Car côté cuisine, le chef mise également sur l’authenticité avec des plats typiques de bistrot tels que l’œuf meurette, le tartare de bœuf, le saucisson lentille, le filet de sandre... Le tout agrémenté d’une carte des vins du Beaujolais et de la vallée du Rhône issus de producteurs vignerons. “On ne propose que quelques plats à l’ardoise, qui changent chaque semaine selon les arrivages, car on ne travaille que des produits frais. L’idée est de proposer une cuisine simple, conviviale et de caractère. Voilà pourquoi j’ai embauché Valérie Dominique comme chef. Sa franchise et sa personnalité affirmée se ressentent dans sa cuisine !”, assure Frédéric Côte. La cuisinière a notamment tenu un bistrot dans le Beaujolais pendant une quinzaine d’années, avant de devenir second de cuisine au restaurant du golf de la Tour de Salvagny. Avec le Café Côte, elle entend bien perpétuer la cuisine des grands-mères.
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Publié par Stéphanie Pioud
