La restauration à Paris réalise un tiers de son chiffre d’affaires à midi, deux tiers le soir. Laurent Fréchet, restaurateur parisien et président des restaurateurs du GNI, craint le pire. « Nous ne sommes pas du tout dans la reprise avec des chiffres d’affaires qui sont en retrait de 50% en moyenne. Avec le couvre-feu, nous allons fonctionner à 17% de chiffre d’affaires. La question qui se pose désormais c’est, est-ce qu’on ouvre ou est-ce qu’on ferme ? Je pense qu’un certain nombre de mes collègues vont totalement fermer d’ici quelques jours. Octobre, novembre et décembre sont habituellement de gros mois à Paris, c’est notre haute saison à nous. Mais là, tout est remis en cause avec les nouvelles interdictions et contraintes. Le climat est très anxiogène pour les consommateurs et je crains que cela rejaillisse également sur l’activité des établissements qui ne sont pas en zone de couvre-feu. »
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Publié par Sylvie SOUBES