Malgré la demande des organisations professionnelles, le ministère de l’Économie a indiqué ne pas souhaiter soutenir davantage le secteur pour le moment. Dans un courrier adressé à Bercy le 7 janvier dernier, les syndicats ont réclamé que le seuil de prise en charge des coûts fixes par l’État soit abaissé à une perte de 30 %, contre 50 % actuellement, et que l’accès à l’activité partielle sans reste à charge soit possible pour les cafés, hôtels et restaurants dès décembre, pour toutes les entreprises subissant une perte de chiffre d’affaires au moins égale à 65 % ou connaissant une baisse d’activité du fait des mesures sanitaires mises en œuvre.
Selon une enquête menées par les quatre organisations représentatives des CHR (GNI, GNC, SNRTC et Umih) envoyée à Bercy, 79 % des restaurateurs ont perdu au moins 30 % de leur chiffre d'affaires dès l'avant-dernière semaine de décembre. Cité par Le Parisien, le cabinet du ministère de l’Économie se justifie : “Quand on regarde cette étude dans le détail, on s’aperçoit que la majorité des entreprises perdent plus de 50 % de chiffre d’affaires. Elles sont dans les clous pour recevoir les aides qui ont été annoncées.”
Le ministère indique toutefois surveiller la situation et attendre la fin du mois de janvier pour revoir sa position, notamment en ce qui concerne les compensations de chiffre d’affaires. Une réunion sur la question des exonérations de charges est prévue le 11 janvier à Bercy.
lundi 10 janvier 2022