“La crise sanitaire ne sera ni courte, ni sans luttes. Cependant, des choses se mettent en place aujourd’hui qui préfigurent de ce que pourrait être demain. Du producteur au restaurateur, tous les maillons de la chaîne se retrouvent dans un mouvement solidaire et des préoccupations communes. On observe une prise de conscience collective de la valeur des produits et de l’importance de l’environnement, de la proximité et des filières. La mobilisation des chefs pour nourrir les soignants me semble dessiner l’importance d’un projet social à venir.
Le jour d’après, le cynisme de la restauration collective, dans les hôpitaux bien sûr, mais aussi dans les écoles et les maisons de retraite devra céder au retour du goût, à la qualité. Je songe à la pensée du théoricien politique italien Antonio Gramsci : ‘Je suis pessimiste avec l'intelligence, mais optimiste par la volonté.’ Le jour d’après, il y aura sans doute de la prudence, des tables espacées comme en Chine mais on retrouvera les réflexes d’autrefois sinon ce sera invivable”, affirme Eve-Marie Zizza-Lalu, directrice de la rédaction de Régal et du Bottin Gourmand, depuis son lieu de confinement parisien.
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Publié par Francois PONT