- La distribution en direct est moins efficace que sur les OTA : VRAI et FAUX
L’argument des OTA est : “Notre métier, c’est la vente en ligne, nous le faisons mieux que vous, donc confiez-nous votre distribution moyennant une commission.” Cela est vrai pour attirer de nouveaux clients, car la vente directe a un coût réel, mais c’est faux si l'on évoque les clients existants ou des clients qui vous cherchent en direct sur les moteurs de recherche après avoir entendu parler de vous.
- Booking.com est mon meilleur client : FAUX
Même si vous vendez beaucoup sur Booking.com, il n’est pas votre plus gros ou meilleur client. Les OTA ne restent que des intermédiaires, qui n’existeraient pas sans vos produits. Ils utilisent d’ailleurs les mêmes leviers que les hôteliers pour être visibles. Une partie de leurs clients viennent rechercher des hôtels directement sur leur site, mais la majorité passe par une recherche web par destination ou par nom d’hôtel. Le client n’est pas l’OTA, mais celui qui réserve chez vous, avec ou sans intermédiaire.
- Le budget des OTA empêche les hôtels de rivaliser : FAUX
Booking.com est le premier client de Google, et il est évident que le budget des OTA distance celui des hôteliers et même des chaînes hôtelières. Pourtant, si l'on évalue leur budget par rapport au nombre d’hôtels qu’elles distribuent, les hôtels peuvent rivaliser. À l’échelle d’un hôtel, les OTA ne dépensent pas plus que la commission que l’hôtel lui verse. Aussi, si un hôtel investit plus dans le développement de sa distribution en direct, il peut rivaliser avec celles-ci.
- Un hôtel ne peut pas proposer un meilleur tarif sur son site car les OTA peuvent le pénaliser : FAUX
Les OTA s’intéressent principalement au tarif que vous proposez sur les autres distributeurs intermédiaires. Par ailleurs, la fin de la parité tarifaire vous autorise à pratiquer le prix que vous souhaitez sur vos canaux de distribution.
- Sans l’effet billboard des OTA, la distribution en direct ne fonctionnerait pas : VRAI et FAUX
L’effet billboard est un effet de levier bénéfique aux hôteliers dès lors qu’ils sont visibles sur les OTA. Les clients auraient tendance à visiter les sites des agences en ligne, puis à venir sur le site officiel de l’hôtel. Pourtant, une proportion de clients vont sur le site officiel de l’hôtel pour valider leur choix, mais finissent leur réservation sur une OTA, souvent parce que l’expérience utilisateur y est plus fluide. En réalité, si un hôtel décide de ne plus distribuer de chambres sur les OTA, il risque de peiner à remplir ses chambres.
Les OTA n’existeraient pas sans les hôtels qu’elles distribuent. Mais le choix final revient au client qui va séjourner dans l’hôtel. Choisir de ne plus être présent sur les OTA, c’est renier la part des clients qui préfèrent réserver sur Booking.com, Expedia ou autre. L’idéal reste de ne pas confier son allotement à une seule OTA, mais de privilégier plusieurs partenariats pour varier les cibles et diminuer sa dépendance.
OTA #AgencesEnLigne# Booking Expedia
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
dimanche 5 mai 2019
lundi 6 mai 2019
samedi 4 mai 2019