Chez Chickcan, le poulet est cuisiné à toutes les sauces. Certifié label rouge et fermier, il est mariné puis rôti à la rôtissoire-spectacle face aux clients. Le plus, c'est que ce mono-produit est préparé en trois versions : ¼ de poulet (avec la peau croustillante ou non), burger, club sandwich. Avec cinq saveurs 'maison' au choix : French Garden, Indian Mystery, Greek Passion, Asian Fantasy ou le best-seller New-York (miel, moutarde et graines de sésame). Pour ce qui est des accompagnements, le convive peut opter pour 10 garnitures froides ou chaudes telles la ratatouille, le riz cantonais, l'écrasé de pommes de patates douces, ou la salade... Les formules : 12 € pour un plat et deux accompagnements ou 14 € avec un dessert en plus.
Faire attention à « l'accueil, l'hygiène et la nourriture »
« Je suis comédien dans la vie, je n'ai pas mis mon métier de côté mais je voulais une nouvelle activité. J'ai pensé à ce que j'aimais en tant que client quand je rentre dans un restaurant, soit trois points : l'accueil, l'hygiène et la nourriture. Pourquoi le poulet ? c'est la seule viande qui relie tout le monde : les régimes, les religions, les sportifs...» dit Sidney Boccara, le créateur de cette adresse parisienne située à quelques pas de la Madeleine. Pour le soutenir, il s'est associé à Michael Sarfati qui possède l'entreprise de fruits et légumes Halles Prestige à Rungis (94). Tous deux ont des compétences complémentaires. Avec 500 000 € d'investissements, ils ont acheté cette ancienne pizzéria de 140 m2 : du sol au plafond, tout a été refait à neuf. La salle donne une vue sur la cuisine – via les baies vitrées – et peut accueillir 62 personnes. On peut donc voir les deux cuisiniers et l'hôte de caisse qui s'affairent dans une ambiance conviviale. La décoration est épurée aux codes orange et gris. Quant au logo, il n'est pas sans rappeler le côté ludique du concept Chickcan, avec pour signification principale : chickcan "ralentir le fast-food pour qu'il devienne enfin le fast-good".
Ouvert du lundi au samedi de 8 heures à 16h15, le concept attire environ 70 personnes par jour (16 € de ticket moyen). Un tiers du chiffre d'affaires est réalisé en vente à emporter. « A partir d'octobre, nous allons faire de la livraison à domicile - dans le 9e arrondissement pour commencer. Ca permettra de pérenniser notre activité. Deux personnes seront donc embauchées (une en cuisine et l'autre qui conduira le vélo électrique) » conclut Sidney Boccara.
Publié par Hélène BINET