L'établissement renvoie directement dans les années 1980, avec tables en formica, premières générations de consoles de jeux avec Super Mario... On y retrouve aussi Goldorak ou Candy. Installée à deux pas de la place du Capitole, l'enseigne a suscité beaucoup de curiosité et d'intérêt dans le quartier. Les voisins ont été nombreux à apporter quelques trésors conservés dans leurs armoires, l'occasion de donner une seconde jeunesse à ces objets.
Des céréales à toute heure
De l'adolescent au jeune couple, la clientèle est très variée. "Il n'y a pas de règle, explique James Ladjal, les clients viennent retrouver ici une part de leur enfance. Nous avons autant de familles que d'ados. En Grande-Bretagne, il y a affluence le matin, pour le petit déjeuner. Ici, c'est plutôt pour le goûter, les parents s'arrêtent à la sortie de l'école par exemple.
Le créateur de Cereal Lover a passé des accords avec de grandes marques de céréales, "et nous les recevons même avant leur mise en vente dans le circuit traditionnel". Mais son plus grand plaisir reste d'aller dénicher des céréales venues du monde entier, comme les Lucky Charms (céréales aux marshmallow), les Fruitypebbles (céréales de riz soufflé colorées et aromatisées aux fruits) ou encore les Milo (céréales de blé et maïs au chocolat).
Sans gluten, sans lactose, lait de coco, lait de soja, de riz, de noisette ou d'amande... le client a le choix entre une cinquantaine de variétés de céréales. "Nous n'avons pas besoin de stock, on termine une boîte en trois jours en moyenne, ajoute James Ladjal. On demande aussi à nos clients ce qu'ils souhaitent comme toppings tels que des noisettes, sucreries." Le bol est vendu 6 €. James Ladjal a fixé son seuil de rentabilité à une vingtaine de bols par jour.
Publié par Dorisse PRADAL