"Didier [Chenet], merci de m'avoir poussé, de m'avoir montré la voie". Dans le cadre du congrès du GHR, qui s'est déroulé les 13 et 14 novembre à Station F (Paris 13), Catherine Querard, l'unique candidate, vice-présidente jusqu'à maintenant, vient d'être élue présidente du syndicat patronal. Elle succède ainsi à Didier Chenet, président sortant, qui est resté à la tête du synhorcat puis du GNI puis du GHR, pendant près de 30 ans.
Pour l’accompagner au titre de vice-présidents dans sa nouvelle mission : Fabienne Ardouin, directrice générale de deux hôtels parisiens, et Robert Guillet, directeur général du groupe Buffalo.
Bien que nantaise, la nouvelle présidente l'assure : elle sera présente à Paris pour mener au mieux sa nouvelle mission. "Tous ensemble nous continuerons le travail de Didier Chenet. Nos propositions sont attendues par le gouvernement. Nous enregistrons déjà nos premiers succès, en tant que GHR, avec les titres restaurants. Nous allons continuer ce travail remarquable. Nous sommes une organisation force de propositions", affirme Catherine Querard.
Les chantiers :
- L'emploi : "Nous avons besoin de femmes et d'hommes. Nous devons pouvoir accueillir des auto entrepreneurs en toute liberté."
- Nouvelle politique d'emploi des travailleurs étrangers
- Trouver "un équilibre financier et économique de nos entreprises. (...) Pour l'énergie nous devons mener nos actions d'influence auprès du gouvernement".
"Demain plus encore le GHR sera apporteur de solutions concrètes" :
- démocratiser le fait maison et pourquoi pas définir ce qu’est un restaurant,
- exigences envers toutes les locations de meublées : assujettissement des meublés touristiques à la tva, même règles fiscales pour tous, obligations d’enregistrement… : "Je plaide pour l’équité fiscale".
- "Continuer de se battre pour une plus grande visibilité de nos établissements sur les moteurs de recherche",
- Continuer à se battre en faveur de la transition environnementale.
"Nous avons des ambitions, déjà de continuer le travail commencé par Didier Chenet depuis toutes ces années notamment en maintenant notre présence face aux politiques, poursuivre les dossiers en cours et les nouveaux comme l'augmentation de la taxe de séjour qui vient de nous tomber dessus", explique Fabienne Ardouin. Pour ce qui est de son rôle à la commission numérique, elle confie sa place à son vice-président.
Publié par Romy CARRERE