Un mois plus tard, fin novembre, Guy Savoy a reçu une réponse du chef de cabinet d'Anne Hidalgo, Alain Bessaha, qui ressemble fort à une fin de non recevoir soulignant la « légalité du projet confirmé par le tribunal administratif de Paris » ainsi que sa motivation première « la lutte contre les émissions polluantes liées au trafic routier » : « Nous sommes dans une période transitoire, pendant laquelle les mesures prises peuvent avoir des conséquences dont nous sommes bien conscients et que nous regrettons. Mais, à terme, la circulation se régulera d'elle-même, car les automobilistes auront changé leurs habitudes. Les répercussions seront donc momentanées et très localisées ». Guy Savoy espère lui aussi que les répercussions seront momentanées mais il n'y croit guère. Et pour le moment, c'est la fréquentation qui en pâtit et il n'est pas le seul dans cette situation.
Publié par Nadine LEMOINE