La Fédération nationale des Bistrots de Pays réunit des cafés-restaurants offrant différents services de proximité en fonction des implantations : bibliothèque, portage de repas, FDJ, etc. « Le but est toujours de proposer les bons services. Il ne s’agit pas de mettre en place un service qui existe déjà dans la commune » souligne son président, Charles-Edouard Barbier, installé à Heilles dans l’Oise et adhérent à l’Umih. C’est avec cette triple casquette qu’il a participé aux Assises de la ruralité organisées en avril 2018 à Rodez par l’organisation professionnelle. Il a partagé ensuite son expérience du réseau à Paris à l’occasion de Ruralisons ! qui a donné lieu à la création du Parlement Rural Français, auquel Bistrots de Pays apporte désormais son concours. A Biarritz la semaine dernière et dans le cadre du congrès national de l’Umih, il a souligné les points forts de ce réseau né à Forcalquier en 1993. « Nous sommes présents dans plusieurs régions et les établissements sont de véritables ambassadeurs de leur territoire. Ils s’inscrivent dans une cohésion locale. La ruralité coule dans nos veines. Bistrots de Pays respecte la tradition et accompagne les établissements dans leur évolution, sans prendre les codes de la ville. » Quant au travail effectué avec l’Umih, il « permet de porter des sujets et de réagir vite sur les menaces qui pèsent sur les très petites entreprises. Il faut, par exemple, arriver à obtenir des normes adaptées à nos structures ; le volume des normes ne les rend pas rentable alors qu’elles sont nécessaires à l’équilibre des bourgs et villages. Nous prenons du temps pour renseigner les gens, notre contribution est essentielle à la vie sociale ». En 2020, les élections municipales sont un enjeu. L’autre chantier portera, pour Bistrots de Pays, sur son « élargissement et sa modernisation dans le respect de ses valeurs » termine Charles-Edouard Barbier.
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Publié par Sylvie SOUBES