Depuis ses débuts, la marque est restée fidèle à son ADN. Ses deux établissements en propre, situés dans les IIe et IXe arrondissements de Paris, ont été certifiés par le bureau Veritas – "la plus haute distinction officielle existante pour garantir une carte 100 % bio". Le menu se limite volontairement à six recettes, toutes disponibles en version carnivore ou végétarienne. Le ticket moyen, quant à lui, tourne autour de 12,50 € (burger, frites et boisson). "Nos prix sont 20 à 30 % moins chers que la concurrence non bio", assure Louis Frack. Un vrai défi : "Au début, on avait une rentabilité très faible. Mais depuis, on a fait beaucoup de chemin, ce qui nous permet de faire un partage des valeurs plus équilibré entre franchiseur, franchisé et clients. En affichant des prix bas, on limite nos marges, mais on propose des produits au juste prix."
Un flagship de 200 m²
Pour afficher ces tarifs tout en assurant un business model rentable, l'enseigne a dû affiner son mode de fonctionnement. "Nous travaillons en direct avec nos fournisseurs et nous avons créé une centrale d'achat à Rungis. Nous avons revu nos procédés de fabrication et la rapidité de service, pour atteindre un meilleur rendement. Nous avons également développé nos propres boissons, 100 % naturelles : on les commercialise à la fontaine, ce qui diminue les coûts de transport d'eau et d'emballages, tout en augmentant la qualité", détaille l'entrepreneur.
Aujourd'hui rôdé, le concept se déploie en franchise, avec l'ouverture en juin d'un point de vente de 80 m² dans le quartier de Montorgueil, à Paris. "Nous cherchons à nous implanter dans les villes de plus de 200 000 habitants, avec des restaurants qui feront autour d'un million d'euros de chiffre d'affaires annuel", déclare Louis Frack, qui compte d'ailleurs signer d'autres contrats d'ici la fin de l'année.
En parallèle, la marque poursuit son développement en propre. Une troisième succursale devrait voir le jour à Paris dans les six prochains mois, tandis qu'un flagship de 200 m² sera inauguré en avril 2018 à La Défense, dans le cadre du projet Oxygen.
Publié par Violaine BRISSART