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C'est encore au stade de projet mais la volonté est là. La Commission paritaire locale des hôtels, cafés, restaurants Paris (CPL-HCR Paris) se penche très sérieusement sur le dossier. Le challenge ? Que les salariés d'Ile de France de la branche puissent obtenir des places en fonction de leurs horaires et de leur lieu d'habitation. « Cela fait plus de sept mois que nous travaillons dessus, explique le restaurateur Alain Fontaine, adhérent du Synhorcat. L'idée n'est pas nouvelle mais nous avons la ferme intention de la mettre en place en région parisienne. Ce problème de garde des enfants en bas âge est un frein dans la carrière de nos collaborateurs. Si nous trouvons des solutions, nous allons faciliter leur intégration et leur évolution dans notre secteur ; ils ou elles vont pouvoir construire des projets d'avenir, professionnel et familial ». Dans la visée donc, la fidélisation et la pérennisation du personnel. Après plusieurs mois de réflexion, la commission a choisi de travailler avec des réseaux privés de crèches et le dispositif consisterait dans l'organisation d'un maillage avec mise à dispositions de berceaux à proximité des lieux à fort taux de résidence. « Nous avons évoqué tous les cas de figure et ce qu'il nous faut, aujourd'hui, c'est cibler non pas le lieu de travail mais les zones d'habitation. Proposer aux parents des crèches proches des gares d'où ils partent, par exemple… ». Pour parvenir à cette cartographie des besoins, la CPL –HCR Paris lance deux questionnaires. Un à l'attention des salariés, l'autre des employeurs.(Cliquez sur les mots pour répondre sous format texte). « Il est important que toutes les personnes potentiellement concernées prennent le temps de répondre. C'est pour nous le seul moyen de faire rencontrer l'offre et la demande. » Ensuite, les membres sont déjà en relation avec les réseaux de crèches. Quant au coût des berceaux « nous allons aller chercher des financements là où ne s'y attend pas » promet un membre de la CPL-HCR en ajoutant : « contrairement à ce que l'on pourrait croire, la plus grosse difficulté, réside dans l'organisation ! ». Mais pour donner corps au projet, la première étape consiste à remplir les questionnaires et les retourner à l'association paritaire qui s'est donnée deux ans pour aboutir. « C'est dans notre intérêt à tous, termine Alain Fontaine, patrons et salariés, tous syndicats confondus ».
Publié par Sy.S.
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