Arsène surfe sur l'omelette

Paris (75) Le concept parisien revisite ce grand classique version fast-good.

Publié le 06 juin 2017 à 11:45
Gabin Formont a fait ses armes chez Big Fernand. Mais après avoir géré un restaurant de la marque et développé la partie traiteur du groupe, le jeune homme décide de voler de ses propres ailes. "Un ami qui revenait d'Inde m'a parlé d'une petite échoppe qui vendait des omelettes dans la rue. Je me suis dit que personne n'avait encore exploité ce créneau en France et qu'il y avait vraiment quelque chose à faire", raconte-t-il. Pour vérifier son intuition, Gabin Formont monte un stand dans une rue du Xe arrondissement et vend plus de 100 omelettes en quelques heures.

L'entrepreneur ouvre donc Arsène en juin 2016, rue Saint-Denis, dans le IIe arrondissement de Paris. "La préparation se fait comme dans un restaurant gastronomique : on bat les oeufs dans la poêle pendant dix secondes, ce qui rend les omelettes baveuses, onctueuses et sans coloration", insiste-t-il. Les omelettes, "revisitées avec des produits de qualité", se veulent nomades. Une tuile de pain a ainsi été conçue avec un artisan boulanger, afin de faciliter la vente à emporter et les livraisons qui représentent la moitié du chiffre d'affaires.

 

Un mono-produit compliqué

Cinq recettes figurent au menu. "La Ferté-Gaucher - jambon fermier, raclette de Savoie, oignons confits, poitrine fumée grillée, ciboulette - et la Maincy - poêlée de champignons de Paris, roquette, tomates séchées, persil - sont nos best-sellers", glisse le néo-restaurateur. Deux formules, à 12 et 15 €, permettent de découvrir les accompagnements (par exemple la galinette, un millefeuilles de pommes de terre cuit au four pendant trois heures) et les desserts, comme l'omelette sucrée ou la soupe-rousse (pain perdu à l'ancienne).

L'établissement d'une quarantaine de places assises accueille entre 50 et 80 clients par jour. "On a quasiment rempli nos objectifs. Le brunch marche très bien le week-end, et le produit plaît énormément. Mais on n'a pas choisi le mono-produit le plus simple. Les gens ne pensent pas spontanément à manger de l'omelette. C'est un gros travail que de leur donner envie ! On pense se diversifier un peu pour améliorer la fidélisation", ajoute-t-il.

Gabin Formont espère lancer un deuxième point de vente dès lors que cette première adresse sera consolidée, et n'exclut pas un déploiement en franchise.

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Publié par Violaine BRISSART



Commentaires
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Dominique Catella

vendredi 2 juin 2017

Excellente idée
Il faut aller chercher des recettes dans d'autres pays
L'ADN doit être l'œuf mais pas l'omelette
Bonne reussite

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