L’été a été très bon pour le secteur de l’hôtellerie-restauration, même excellent dans certaines zones, à l’instar de la Côte d’Azur. Entre des taux d’occupation avoisinant ceux de 2019 et des tickets moyens en hausse, il y a de quoi se réjouir. Autre satisfaction : les touristes étrangers, notamment les Britanniques, les Américains, les Brésiliens, les Allemands et les Italiens, ont fait leur retour dans l'Hexagone. Oui mais... La clientèle d'affaires, elle, a baissé d’environ 30 % par rapport à 2019 et c’est sur elle qu’il va falloir compter pour finir l’année. Or, toutes sortes d’annonces ont terni les excellents résultats estivaux et nous font entrevoir une fin d’année compliquée : augmentation du prix des matières premières, érosion du pouvoir d’achat face à l’inflation, choc énergétique, et toujours la pénurie de main-d’œuvre, la guerre en Ukraine…
Le Gouvernement a même fait sa rentrée sur le thème de la “sobriété énergétique”. Pourquoi pas, mais comment la financer ? Avec des PGE qui restent à rembourser, la hausse des salaires et les coûts qui augmentent, il est urgent que nos dirigeants prennent des mesures pour protéger les entreprises du secteur (bouclier fiscal ou énergétique, rééchelonnement des PGE, facilité d’octroi des PGE résilience…), sans quoi la crise ne finira pas de produire ses effets.
Publié par Romy CARRERE