Après deux ans de réflexion, le projet d'extension de ce lycée d'enseignement catholique sous contrat d'association avec l'État se concrétise enfin. Les travaux seront lancés dès le 2 mars pour une livraison l'année prochaine à la même période. Les élèves pourront ainsi faire leur rentrée dans leurs nouveaux locaux en septembre 2016. Cet agrandissement était devenu une nécessité pour ce lycée de centre-ville qui compte 341 élèves dont 240 dans les filières de l'hôtellerie-restauration. Sans compter que l'établissement dispose d'un centre de formation spécialisé en HR qui accueille une centaine d'élèves (contre trente il y a cinq ans). "Nous étions beaucoup trop à l'étroit, notamment en cuisine. Et puis, ces nouveaux locaux vont nous permettre d'être plus en conformité avec le plan de maîtrise sanitaire afin d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des productions", explique Muriel Belloir, chef d'établissement. Le projet comporte deux phases de travaux : le réaménagement des locaux existants (400 m2) et la construction d'un nouveau bâtiment (600 m2). Le coût global s'élève à 2,2 M€, financés notamment par l'établissement et une subvention du conseil régional de Rhône-Alpes. Le nouveau terrain a été acheté par la Fondation des maristes de Puylata, avec qui le lycée Jehanne de France a signé un bail.
Réaménagement et extensions
Concernant le réaménagement des locaux existants, le projet prévoit la création de plusieurs salles dédiées à la vie scolaire (salle d'étude et foyer d'élèves), aux professeurs, à la formation (CDI, salle d'informatique, salle d'arts appliqués...), et enfin à l'application, avec la création d'une chambre d'hôtel et d'une brasserie de 80 m2. Baptisé Carré Brasserie, cet espace sera complémentaire au restaurant d'application de l'établissement, qui sera rénové. Quant au nouveau bâtiment, il accueillera, sur quatre niveaux, un restaurant cafétéria réservé aux élèves, une grande cuisine d'application (équipée notamment de rétroprojecteurs), mais aussi des bureaux, des salles de cours... Ce bâtiment, réalisé par l'atelier d'architecture Paris, répondra aux nouvelles normes (personnes à mobilité réduite, environnementales, hygiène...), mais surtout, il sera contigu au lycée. "On voulait un bâtiment unitaire afin de ne pas séparer le centre de formation de l'établissement. Mais aussi pour pouvoir mutualiser nos moyens techniques (photocopieur, serveur informatique...) et réduire ainsi nos coûts de fonctionnement", conclut Muriel Belloir.
Publié par Stéphanie Pioud