Après plus d’une décennie d’exercice, le restaurant trois étoiles Michelin Alain Ducasse at The Dorchester a fait peau neuve. Fermée fin décembre 2019, et rouverte un mois plus tard, la table londonienne du chef a remodelé ses intérieurs, selon des teintes minérales. Le but de cette rénovation, orchestrée par Patrick Jouin et Sanjit Manku, visait en effet à mettre la nature au centre du décor - en écho à Hyde Park, que l’on aperçoit depuis les baies vitrées. Pour ce faire, la moquette a été modifiée, épousant désormais des teintes végétales. De plus, une nouvelle vaisselle sur mesure signée Bernardau reflète elle aussi les couleurs du parc. Côté cuisine, l’accent mis sur la nature se fait également plus marqué ; la carte se constituant désormais de 85% de végétal. “Elle est plus saine, légère, mais tout en générosité”, précise Jean-Philippe Blondet, le chef exécutif.
En salle, l’expérience client a elle aussi bénéficié de la rénovation. Quatre nouveaux chariots ont fait leur apparition, pour plus d’interaction entre le service et le client. Chacun de ces chariots s’attache à présenter un produit dédié : l’un porte les champagnes, un autre le pain, un troisième les fromages, tandis que le dernier est dévolu au ‘pré-dessert’ ; agissant ainsi comme quatre moments culinaires rythmant les plats.
Éclairage repensé
Outre ces ajouts étoffant le style du service, la salle du restaurant dispose désormais d’un éclairage repensé, plus tamisé (car moins direct) que sa version précédente. Les lieux prennent ainsi une tournure plus intime, également plus flatteuse pour les photos (comme souhaité par le duo d’architectes). Un autre changement en salle concerne cette fois l’installation de banquettes, pour un côté moins formel que les chaises. Apportant confort et décontraction, ces banquettes signent également un esprit plus contemporain. Enfin, l’emblématique Table lumière (une table enveloppée d’un rideau scintillant composé de 4 500 fibres optiques) présente elle aussi une amélioration : désormais, le fameux rideau la nimbant arbore des teintes se dégradant du gris au blanc, au lieu du blanc seul. Ce faisant, son halo de lumière s’en trouve accentué.
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Publié par Anastasia CHELINI
