7 épreuves en 3 h 30
Pour les trois candidats, Vincent Mostefai (Hôtel BURGUNDY – Paris 1er), Nicolas Poves (La Dame de Pic – Paris 1er) et Martin Grillot (Les Caves de Beauchamp – 95), tout a commencé par une épreuve écrite, comportant un questionnaire sur l'oenologie et le vignoble français, suivie d'une analyse sensorielle orale, qui devait aboutir à une proposition d'accords mets-vins. S'enchaînaient ensuite, une épreuve de décantage et une reconnaissance de boissons à l'aveugle. La suite ? « On avait aussi une épreuve de commercialisation en français et en anglais », précisent nos trois talentueux apprentis, « où on devait présenter le support de vente qu'on avait préparé et enfin un test de culture générale ». Un rythme soutenu donc pour des épreuves nécessitant de solides connaissances théoriques et techniques, un savoir-faire professionnel de haut niveau et aussi une bonne capacité à gérer son stress : « Il y avait beaucoup de tension durant toutes les épreuves, mais c'était vraiment très enrichissant et puis surtout ça permet de se remettre en question », rapporte Vincent, « parce qu'on se rend compte qu'on a encore beaucoup de chemin à parcourir ! ».
FERRANDI Paris aux 3 couleurs du podium
Les trois jeunes sommeliers ont remporté leur place sur le podium en décrochant chacun une médaille : le bronze pour Martin, l'argent pour Nicolas et l'or pour Vincent, qui aura la possibilité de se distinguer lors de la finale nationale, pour laquelle il est sélectionné et qui se déroulera en octobre prochain : « Je suis vraiment heureux et fier d'avoir réussi ce concours », rapporte Vincent, « mais je n'y serais pas arrivé sans le soutien de mon Maître d'Apprentissage à l'Hôtel Burgundy, qui m'a fait travailler chaque fois que j'étais en coupure, ni celui de Monsieur Maignan, formateur en sommellerie à FERRANDI Paris sur le site de Saint-Gratien, qui m'a suivi et conseillé durant tout ce temps de préparation du concours », précise-t-il, « ils m'ont aidé à réaliser mon support de vente, c'est-à-dire une carte des vins originale qui devait présenter au-moins 40 références des principales régions viticoles de France », ajoute celui qui, depuis plusieurs mois déjà, ne quitte jamais son Encyclopédie du vin.
Publié par Claude DIBIASE