Cuisine fusion franco-japonaise
Si la cuisine est une histoire de famille, petit, Ryohei Kawasaki se rêvait davantage footballeur que cuisinier. C'est à 18 ans, lors d'un voyage en France, qu'il tombe dans la marmite en découvrant les spécialités françaises. Il apprend directement sur le tas auprès de David Toutain, puis de Jacky Ribault (Qui Plume la lune).
En juin 2016, il franchit le pas avec son père, amoureux de la cuisine française, et inaugure ce petit restaurant en bois brut de quatorze couverts inspiré des comptoirs à sushis japonais. Sauf qu'ici, pas de bouchées de poisson cru à la carte, la cuisine marie librement racines françaises et influences japonaises. Midi et soir, la clientèle peut goûter à des compositions minutieuses et audacieuses au gré de menus uniques changeant tous les mois : 5 ou 7 plats au déjeuner (30 ou 45 €), en huit étapes le soir (70 €). La spécialité, le Filet de boeuf au sel d'algues et wasabi frais râpé avec gratin dauphinois, est une création de Ken Kawasaki, qui vient deux à trois fois par an à Paris.
L'affluence post Michelin a été un peu compliquée à gérer, mais la petite équipe - deux personnes en cuisine, une personne en salle le soir - garde le cap : faire mieux en cuisine, pour le service et les vins. "On ne pense pas toujours à l'étoile, mais surtout aux clients !"
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Publié par Julie GERBET