En cuisine, le chef Massimo Tringali (Il Carpaccio au Royal Monceau, Casadelmar à Porto-Vecchio) imagine un véritable voyage en Italie, ce qu'il rend possible "par la recherche de la matière". Le chef sélectionne une centaine de produits à travers tout le pays, en choisissant des variétés adaptées à chaque utilisation : "On travaille avec six sortes d'huiles d'olive et quatre de tomates par exemple". À la carte, les Raviolis de burrata, le Filet mignon de veau cuit au foin et le Tiramisu -signé du chef pâtissier Antonino di Stefano) - figurent déjà parmi les plats emblématiques. Massimo Tringali sort en salle le plus possible et se fait un plaisir d'expliquer aux clients l'histoire des produits.
Une grande émotion
Trouver l'esprit de sa cuisine lui a pris du temps et c'est sa collaboration avec Massimo Mori qui lui a permis de s'exprimer librement. "La pureté, c'est ce à quoi on s'attache. On ne veut pas utiliser de sophistication ou d'effets spéciaux et on ne veut pas avoir peur d'être banal. L'assiette doit être belle, bien sûr, mais le spectacle, c'est quand le client goûte la tomate avec l'olive qui est écrasée comme à la maison." Pour cela, le chef se concentre sur "le restaurant, les fournisseurs et c'est tout. Je ne regarde pas ce que font les autres."
Quand l'étoile est arrivée, Massimo Tringali avoue avoir pleuré : "J'ai ça dans la tête depuis que je suis tout petit. Ma famille est en Italie et partager un tel événement avec l'équipe, ça a été beaucoup d'émotion." Depuis, l'équipe veut ne rien changer pour ne pas faire changer les clients. "On veut montrer que l'on a toujours la même responsabilité et que l'on veut surtout partager", conclut-il.
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Publié par Caroline MIGNOT