Umih 41 : haro sur les taxes, les commissions, les normes et le paracommercialisme

Saint Dyé (41) L'assemblée générale du syndicat a vu l'arrivée d'un nouveau président Gilles Martinet qui succède à Michel Cellier.

Publié le 21 mars 2012 à 16:26

Une page s'est tournée à l'assemblée générale de l'Umih 41 qui s'est tenue à Saint-Dyé (41). Président depuis neuf ans, Michel Cellier a laissé sa place - tout comme Christian Garanger trésorier depuis vingt-cinq ans - à Gilles Martinet, patron de l'Auberge du Centre à Chitenay. Il aura à faire face au mécontentement de certains professionnels. De nombreuses récriminations ont en effet été émises contre la multiplication des normes, des commissions pour les titres-restaurants ou de la Sacem. À tel point que plusieurs professionnels ont parlé de "racket" ou d'entreprises devenues des "boîtes à fric".

Les hôteliers sont en particulier confrontés au développement de Booking et de ses 17 % de commissions. "Cette centrale fait la pluie et le beau temps, a expliqué un hôtelier, nous y sommes pieds et poings liés." "C'est vrai, a reconnu Gilles Martinet, c'est un problème majeur qui peut remettre en cause la rentabilité de nos entreprises." Bertrand Lecourt, représentant de l'Umih nationale estime que ces groupes internet "faussent le marché car nous sommes obligés d'augmenter nos prix mais si nous trouvons 200 hôteliers volontaires, nous pourrons lancer un mouvement de boycott." Bertrand Lecourt est surtout inquiet de la mise en oeuvre des normes sur l'accessibilité et du nouveau classement hôtelier. En novembre, le Loir-et-Cher ne comptait que 7 hôtels nouvellement classés, ce qui le mettait parmi les cinq départements les moins volontaires. "Faites un effort, a lancé Bertrand Lecourt, car rien ne dit que la date limite de juillet sera reportée." À l'inverse, pour l'accessibilité, l'Umih a "l'espoir d'alléger les contraintes pesant sur les petits établissements avec la possibilité de dérogations".

Mécontentement enfin, à l'égard du paracommercialisme des chambres d'hôte ou des "restaurants temporaires", avec la dénonciation de "l'inertie des pouvoirs publics qui ferment les yeux".


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Publié par Jean-Jacques TALPIN



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