Un stage à Madrid ou à Londres, une première expérience à New York ou Dubaï… Maîtriser une langue étrangère est aujourd’hui quasiment indispensable pour travailler dans le secteur des CHR, caractérisé par une mobilité importante. C’est encore plus vrai pour espérer être recruté dans un établissement de luxe. Un impératif pris en compte dans de nombreuses écoles (lycées hôteliers, CFA, formations universitaires…). Cela se traduit par un programme tourné vers l’international et/ou une incitation à effectuer un stage à l’étranger.
Reste que la pandémie mondiale a eu un impact très fort sur le secteur. Encore instable, le climat limite en partie l’engagement de stagiaires. A fortiori lorsqu’ils viennent de l’autre bout du monde.
Maximiser ses chances
Dès lors, comment décrocher un stage à l’international en temps de crise ? D’abord, il ne faut pas se contenter de répondre aux offres, mais envoyer un maximum de candidatures spontanées. Être proactif est aussi primordial : restez attentif au marché, surfez sur les réseaux sociaux, activez vos contacts. Objectif : maximiser vos chances ! Test PCR, vaccination, quarantaine... Si aujourd’hui, les restrictions sont moindres, les mesures sanitaires sont susceptibles d’évoluer très vite. Face à cela, deux options : pour les plus frileux, se recentrer sur les destinations européennes. Pour les plus aventureux, rien n’empêche de viser plus loin. Mais dans ce cas, vérifiez régulièrement le site France Diplomatie, qui classe les pays selon l'évolution de la pandémie.
Au-delà de la crise de Covid-19, ne négligez pas des détails plus généraux, tels que la nécessité de coller aux normes locales - un CV français n’a rien à voir avec un CV anglo-saxon ou canadien -, ou encore s’y prendre suffisamment à l’avance (compter environ 6 mois).
Publié par Mylène SACKSICK