À Courchevel (Savoie), Sylvestre Wahid est un homme apaisé et heureux dans son propre restaurant, à son nom : une salle élégante ouverte sur la cuisine, de 8 à 20 couverts. Ouvert uniquement le soir, le restaurant est niché au sein de l’hôtel Les Grandes Alpes. Lechef étoile y gère également Alyas, sushi-bar de luxe, et une offre de room service pour les 9 appartements de l’établissement.
Sylvestre Wahid a confié à l’architecte d’intérieur et designer Tristan Auer et à Jérome Bugara, concepteur et maitre d’œuvre, le soin de mettre en scène son propre restaurant, sans oublier la technologie avec des tables aux lampes connectées qui permettent de recharger discrètement son smartphone. “C’est ça aussi, le luxe, le confort. Je voulais donner du temps et de l’espace aux gens. Pendant le confinement, j’ai compris qu’on ne reviendrait jamais au monde d’avant. Evoluer, c’est l’essence même de la gastronomie. On retourne aux valeurs de la cuisine réconfortante, lisible et française.”
Le chef s’est d’ailleurs entouré des meilleurs artisans français, pour décliner cet art de vivre : Isabelle Poupinel pour la vaisselle, Christofle et Bernardeau pour les arts de la table, mais aussi l’artiste Marie Field dont les dessins habilleront les menus du jour, calligraphiés à la main.
Un lieu magique
Dans son restaurant éponyme, pas de menu imposé, une liberté est donnée à chaque client. Mais, Sylvestre Wahid veut se laisser gagner, dans sa cuisine, par l’influence des Alpes. “J’adore la montagne et j’ai la chance de travailler dans un lieu magique. Ma cuisine s’adapte à l’environnement. Je me suis concentré sur l’arc alpin européen, un vaste territoire, qui va de la Méditerranée à l’Italie, en passant par l’Autriche et la Suisse. C’est un magnifique terrain de jeu.” Sylvestre Wahid a aussi conservé ses assiettes signature, réinterprétées pour l’occasion, dont le Tourteau du port de Roscoff ou encore le dessert citron et algue. Un clin d’œil à ses produits favoris. “Je m’exprime en fonction des lieux où je suis. L’hiver en montagne, et pourquoi pas l’été en Provence ou à Paris. Il faut faire le pari de l’audace, être au bon endroit au bon moment. C’est une belle façon de se réinventer chaque saison.”
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Publié par Fleur Tari