“Je suis de la catégorie de ceux qui pensent que c’est le bon moment pour les restaurateurs de se poser les bonnes questions sur leur modèle économique, l’approvisionnement et leur fonctionnement. Ils doivent d’abord encaisser le choc avec, d’abord, un rude combat qui s’annonce avec les assureurs. C’est l’économie vertueuse qui fera revenir les clients. Le boom de la livraison doit aussi permettre de baisser les prix, à l’image d’Hervé Bourdon, chef étoilé à Quiberon, qui propose des paniers complets à moins de 20 € grâce à la vente à emporter. Le jour d’après sera une dualité entre l’envie de faire la fête et la crainte d’un retour du virus. Il y aura un Covid-20, 21… En outre, en fermant les restaurants, l’État a laissé penser que cela pouvait être des lieux dangereux. Pour rassurer les consommateurs, les restaurants devront-ils devenir des hôpitaux avec des gants, des masques, des thermomètres ? Le jour d’après, il faudra communiquer sur la sécurité alimentaire, sur l’accueil, sur des produits sains et des prix moins chers”, avance Stéphane Méjanès, prix Amunategui-Curnonsky du meilleur journaliste gastronomique, confiné dans l’Eure-et-Loir.
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Publié par Francois PONT
samedi 4 avril 2020