Aldina Darte-Ramos, la fondatrice de la charte Spa-A, a toutes les raisons d'être satisfaite du développement de son label. En effet, alors que d'autres labels investissent le secteur des spas, Spa-A continue de susciter de l'intérêt. "C'est normal qu'il y ait de nombreuses initiatives dans un secteur encore vierge de toute démarche qualité", précise la jeune présidente, "mais ce qui différencie le label Spa-A des autres, c'est l'attention que nous portons aux prestations de services."
Par ailleurs, le label ne concerne pas tous les membres de l'association. Seuls 30 % des membres sur les 200 que compte la fédération sont des établissements. Les autres membres sont soit des salariés soit des dirigeants gérant des spas. De même, tous les établissements n'ont pas le label. "Seuls 30 l'ont reçu ce qui représente 50 % des établissements", explique la présidente.
Adaptation au marché
Par ailleurs, le label Spa-A vise un public très large "qui va des gros porteurs avec les spas du groupe Lucien Barrière jusqu'aux spas beaucoup plus intimes type La vie est belle à Compiègne ou le Cotton Spa en Seine et Marne", précise la présidente. Comme les établissements sont très disparates, l'association s'est adaptée au marché. Le coût de l'audit a été revu à la baisse récemment : "À 1 500 €, il était trop élevé pour les petites structures, nous l'avons donc fixé à 500 €."
Aujourd'hui reconnue, Spa-A a été choisie par Atout France pour représenter la France au sein de son tout nouveau Club Bien Être, lors des opérations de promotion menées en Russie et aux États-Unis. Très ambitieuse, l'association a décidé d'exporter le label Spa-A en Asie, dans trois destinations phare, dans un premier temps, (Singapour, Hong Kong et Bangkok en Thaïlande) grâce à son nouveau partenaire l'Asian Spa Pacific Wellness Collection.
90 % des adhérents en France
Les responsabilités d'Aldina Duarte, responsable du pôle bien être au sein de la marque Thalassa Sea & Spa chez Accor, dont on connaît l'importance des projets à l'étranger ont certainement favorisé cette initiative. Ce qui n'empêche pas l'association de développer aussi d'autres projets en France, où se situent 90 % des adhérents comme ce projet d'étiquette environnementale en partenariat avec la société Evea qui devrait être validé dans quelques semaines.
Présente sur tous les fronts, la présidente de Spa-A ne nie pas être fière d'être reconnue par les pouvoirs publics mais précise très modestement que tout le mérite revient aux membres de l'association, "tous bénévoles et de plus en plus nombreux, ce qui prouve que l'association dégage un certain sérieux et qu'elle y trouve un véritable intérêt aussi".
Publié par X. S.