Réglons la question d'entrée : oui
Roman Kolinka est bien le fils de Marie Trintignant et
de Richard Kolinka (le batteur des groupes Téléphone et Les Insus)
et il n'en fait pas mystère. Mais le jeune acteur de trente ans ne
joue pas dans ce registre une fois qu'il est dans son restaurant, sur
la célèbre place aux Herbes d'Uzès (Gard). Il est un enfant du pays, la
maison familiale n'est qu'à 8 km de là et celle de son grand-père,
Jean-Louis Trintignant, à peine plus loin. Et surtout, à
l'heure du service, tout comme Yoko, son épouse, il se
retrousse les manches.
"Nous en avions à la fois marre de Paris et très envie de vivre au soleil ici. Et si nous ne sommes pas du métier, l'idée de créer un restaurant était aussi un désir commun. Après avoir espéré un autre lieu pendant dix mois, nous avons finalement pu reprendre cette ancienne boulangerie où nous avons aménagé deux salles : la première avec une grande table, le bar et surtout la cuisine vitrée dont l'aménagement a été compliqué car les maisons ici ont quelques siècles et la seconde avec une vingtaine de couverts. Nous avons également une terrasse qui s'étend sous trois arches des arcades."
Un complice du métier
Le couple est propriétaire du fonds : "La famille nous a soutenus dans ce projet et le nom du lieu est un clin d'oeil à leur égard. Cela résume aussi un esprit de partage et de convivialité qui nous plaisait." Il s'appuie aussi sur l'expérience de Victor Faure, un ami professionnel de la cuisine, qui "est aussi à l'aise en cuisine qu'en salle. Nous, on a des idées mais pas la pratique, c'est lui qui se charge alors de les réaliser", poursuit Roman Kolinka, qui devra abandonner son restaurant en septembre et octobre, puisqu'il partira en Inde sur le tournage du nouveau film de Mia Hansen-Løve.
Yoko Kolinka a quitté son métier d'attachée de presse pour Chanel, mais ne regrette rien. "Au contraire, c'est très gratifiant d'avoir réussi à créer un lieu qui ressemble à ce que l'on voulait, c'est-à-dire autre chose qu'un restaurant ou une saladerie comme il y en a déjà pas mal sur la place." Autour d'une offre importante de vins à déguster au verre, la cuisine s'organise autour de tapas à partager et de quelques plats. Une formule qui a conquis la clientèle locale. Celle dont Roman voulait être le plus proche.
"Nous en avions à la fois marre de Paris et très envie de vivre au soleil ici. Et si nous ne sommes pas du métier, l'idée de créer un restaurant était aussi un désir commun. Après avoir espéré un autre lieu pendant dix mois, nous avons finalement pu reprendre cette ancienne boulangerie où nous avons aménagé deux salles : la première avec une grande table, le bar et surtout la cuisine vitrée dont l'aménagement a été compliqué car les maisons ici ont quelques siècles et la seconde avec une vingtaine de couverts. Nous avons également une terrasse qui s'étend sous trois arches des arcades."
Un complice du métier
Le couple est propriétaire du fonds : "La famille nous a soutenus dans ce projet et le nom du lieu est un clin d'oeil à leur égard. Cela résume aussi un esprit de partage et de convivialité qui nous plaisait." Il s'appuie aussi sur l'expérience de Victor Faure, un ami professionnel de la cuisine, qui "est aussi à l'aise en cuisine qu'en salle. Nous, on a des idées mais pas la pratique, c'est lui qui se charge alors de les réaliser", poursuit Roman Kolinka, qui devra abandonner son restaurant en septembre et octobre, puisqu'il partira en Inde sur le tournage du nouveau film de Mia Hansen-Løve.
Yoko Kolinka a quitté son métier d'attachée de presse pour Chanel, mais ne regrette rien. "Au contraire, c'est très gratifiant d'avoir réussi à créer un lieu qui ressemble à ce que l'on voulait, c'est-à-dire autre chose qu'un restaurant ou une saladerie comme il y en a déjà pas mal sur la place." Autour d'une offre importante de vins à déguster au verre, la cuisine s'organise autour de tapas à partager et de quelques plats. Une formule qui a conquis la clientèle locale. Celle dont Roman voulait être le plus proche.
Publié par Jean BERNARD
Commentaires
