Les deux ambassadeurs à l’intéressement et la participation, Thibault Lanxade et François Perret, ont remis mardi 11 juin leur rapport au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, dans le cadre de la conférence sur le partage de la valeur entre l’entreprise et les salariés, à laquelle participait Roland Héguy, président confédéral de l’Umih. Si des mesures ont déjà été prises par le Gouvernement pour favoriser l’épargne salariale avec des allégements de la fiscalité depuis le 1er janvier, celui-ci veut accélérer son développement, notamment dans les petites et moyennes entreprises.
Pour y parvenir, les deux hommes proposent, par exemple, d’autoriser la mise en place d’un dispositif d’intéressement par décision unilatérale de l’employeur pour les moins de 50 salariés, de permettre à ces entreprises de conclure des accords d’intéressement d’une durée d’un an au lieu de trois ou encore de permettre aux salariés dont les rémunérations sont situées entre 1 et 1,5 smic de débloquer de manière moins contraignante les sommes versées épargnées dans leur plan d'épargne entreprise.
Le document de 50 pages contient plus d'une vingtaine de pistes et il prend en compte la méconnaissance, aussi, des dispositifs. À Bercy, l’Umih a confirmé que l’épargne salariale pouvait contribuer à l’amélioration de l’attractivité du secteur et qu’elle faisait notamment partie des négociations paritaires de branche en cours. Mais sera-t-elle suffisamment attrayante pour aider à combler les 80 000 à 100 000 postes non pourvus dans la profession ?
Edito interessement #EpargneSalariale# participation
Publié par Sylvie SOUBES