‘Canard, tapas et créativité : le trio gagnant’. Tel est le thème de la première édition de la Coupe de France de la volaille, initiée par Poule et Toque, marque de la Société bretonne de volaille (SBV). Pourquoi un tel concours ? “Pour promouvoir la volaille française dans la restauration”, explique Roland Tonarelli, directeur général de la SBV. En effet, 95% de l’activité de Poule et Toque est liée à ce secteur et, selon une récente étude de l’Association nationale interprofessionnelle de la volaille de chair (Anvol), 94 % des Français souhaitent de la volaille lorsqu’ils vont au restaurant. En pratique, ce nouveau concours va s’articuler autour de trois étapes. L’ouverture des inscriptions, dès à présent et jusqu’au 7 novembre 2021, sur le site www.coupedefrancedelavolaille.fr. Ensuite, l’annonce des trois finalistes le 25 novembre 2021. Puis, la finale à l’Atelier des chefs, à Paris (VIIIe), le 9 décembre 2021. Tous les professionnels de la restauration peuvent participer, ainsi que les étudiants en école hôtelière. L’idée étant de mettre en avant de nouveaux talents, capables de valoriser la volaille française de façon originale. Sachant que pour cette première édition, il faudra travailler la canette de Barbarie : à partir d’une pièce entière, les candidats devront créer trois recettes de tapas en 90 minutes chrono.
1 500 € pour le vainqueur
Le jury de ce cru 2021 sera présidé par Éric Guérin, chef étoilé de La Mare aux oiseaux, à Saint-Joachim (Loire-Atlantique). À ses côtés, Ludovic Allard, chef du restaurant Chez Woody, à Vannes (Morbihan), Sylvie Piet, responsable culinaire de Poule et Toque, et un éleveur de canards de Barbarie. Ensemble, ils vont appliquer des critères de notation en lien avec la conception du plat, l’utilisation des différents morceaux de la canette, l’originalité de la recette, la fiche technique détaillée et l’esthétique dans l’assiette. À l’issue de l’épreuve, le vainqueur se verra remettre une coupe et 1 500 €, le deuxième finaliste recevra 1 000 € et le troisième, 500 €. Ce concours se destine à être renouvelé chaque année. Roland Tonarelli souhaite “le faire grandir et évoluer” au fil des éditions. Une façon pertinente de recréer une dynamique autour de la volaille après une année de crise sanitaire et de restaurants à l’arrêt. Surtout qu’entre 2015 et 2019, toujours selon les chiffres publiés par l’Anvol, la consommation de volaille en France a grimpé de 15 %.
#PouleEtToque# Concours
Publié par Anne EVEILLARD