Opération de promotion des métiers de la sommellerie en Champagne-Ardenne

Reims (51) Le souhait du recteur de Reims vient d'être exaucé : permettre la rencontre entre professionnels et élèves intéressés par le métier de sommelier. Un métier recherché mais dont les formations peinent parfois à trouver des candidats, même en Champagne.

Publié le 02 juillet 2012 à 19:36

À l'initiative du recteur de l'académie de Reims (51), une matinée originale mobilisait formateurs, professeurs, sommeliers et étudiants au Domaine des Crayères. Il s'agissait de faire la promotion des métiers de la sommellerie et plus particulièrement de la mention complémentaire. Une idée d'autant plus appréciée que la Champagne peine parfois à recruter des élèves intéressés par cette formation en alternance, assurée actuellement au lycée Oehmichen de Châlons-en-Champagne et orchestrée par le Greta des Pays champenois.

"Ouvrir ses sens, communiquer et partager "

Venus des lycées hôteliers de l'académie, les formateurs et professeurs étaient accompagnés d'élèves désireux d'en savoir plus grâce aux différentes interventions prévues, comme celles d'Yves Chapier, président des sommeliers de Champagne-Ardenne (ASCA), ou d'Éric Arnaud, ancien élève du service en salle devenu restaurateur et créateur du bar à vin Le Concept à Charleville-Mézières (08). Jean-Paul Gandon, chef de caves chez Lanson, a rappelé que "le sommelier fait le lien entre la production et la partie cuisine (alliances mets-vins)". Pascal Fouassier (Aux Armes de Champagne à L'Épine) a quant à lui confirmé "les difficultés de recrutement pour les restaurateurs" mais aussi les "grandes perspectives d'avenir" du métier de sommelier. Pour Philippe Jamesse, chef sommelier aux Crayères, "le vin signifie être à l'écoute, ouvrir ses sens, communiquer et partager", relayé par Frédéric Bouché, chef sommelier à L'Assiette champenoise (Tinqueux), qui a résumé en trois mots son amour de le métier : "Passion, travail, volonté ".

 

Un secteur qui recrute

Les futurs élèves en sommellerie auront aussi découvert le témoignage de Marion et Élise, jeunes sommelières formées par Jean-Luc Gonot au lycée Oehmichen de Châlons et sur le terrain (Le Foch à Reims et l'Hôtel d'Angleterre à Châlons).

L'auditoire a pu retenir ces notions essentielles : un sommelier gagne bien sa vie (l'équivalent d'un maître d'hôtel), les formations (contrat de professionnalisation, apprentissage, etc.) sont possibles sans limite d'âge (et ouvertes aux salariés de la restauration), et les diplômés n'ont pas de difficultés pour trouver un emploi et évoluer sereinement, en France ou à l'étranger.


Publié par Thierry PERARDELLE



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