Dans le nouveau temple de la cuisine que va devenir la mutualité, Omnivore conserve sa recette initiale avec des démonstrations dans un vaste auditorium (1500 places) et des écrans géants pour ne rien louper. Luc Dubanchet promet du grand spectacle grâce à une nouvelle scénographie qui met la cuisine au centre de l'espace. Deux autres salles accueilleront les pâtissiers. Le « casting » interpelle (cf encadré). Il mixe les talents reconnus aux petits nouveaux qu'Omnivore aime à dénicher.
Entre les démonstrations, « les patrimoines culinaires » seront au coeur des débats. 9 Cafés Confidences, conférences regroupant chefs, artisans, historiens, sociologues, entrepreneurs..., inviteront les spectateurs à la réflexion : inventorier et transmettre, les hommes (de la salle au chef), la cuisine dans un monde en crise, etc. Grâce à la diffusion en avant-première du film « Entre les Bras » et en présence de la famille 3 étoiles de Laguiole, la transmission sera l'un des thèmes majeurs du rendez-vous de la Mutualité.
Mais Omnivore sort aussi de la Mutualité. « L'idée, c'est aussi d'occuper la ville. On ne fait pas restauration sans clients. 11 F***ing dinners sont organisés dans Paris », dit Luc Dubanchet. Dans 11 restaurants, le chef accueille un collègue et sa brigade pour un dîner unique. Les réservations sont déjà closes.
Il y a aussi deux soirées inédites. Au Bataclan, l'Omnivorious Party veut « faire la fête avec de la bonne musique et 10 chefs qui vont retravailler les classiques du bistrot parisien ». Dans un tout autre genre, la soirée de clôture baptisée 100% ce qui rest(ent) – sous-entendu dans les frigos à la fin du festival- aura lieu aux Grandes Tables du 104. 19 euros les 4 petits plats.
La septième édition de l'Omnivore Food Festival marque le début d'une nouvelle ère, celle de l'Omnivore World Tour. Paris s'inscrit comme l'une des étapes d'un voyage qui mène la jeune cuisine de Shangai à Genève, de Los Angeles à Moscou, de Copenhague à Bruxelles… « Faire le tour du monde avec notre barnum (une cuisine et un dôme mobiles dans un container), c'est ouvrir les portes de notre cuisine et aussi sur celles des chefs résidents », explique Luc Dubanchet, dans les derniers préparatifs de Paris et déjà avec un oeil sur les prochaines dates, à commencer par Bruxelles, du 18 au 21 mars, au sein du salon professionnel Horeca Life.
Publié par Nadine LEMOINE