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Mélissa Astier a été pendant dix ans chargée de
production dans le spectacle vivant, tout en assurant le catering, par passion de la cuisine. Une passion qui a fini par l'emporter : en 2011,
elle s'oriente vers un CAP cuisine puis travaille à l'École des chefs (aujourd'hui l'École Grand Veneur) à Bordeaux. Elle se forme ensuite à l'Atelier
de cuisine nomade à Blanquefort, dans l'idée de créer un food-truck. "Mais
je montais le projet seule, et j'ai réalisé que le food-truck était physique
dans son aspect mécanique, logistique. En plus, je propose une alimentation
spécifique, et je craignais de ne pas trouver ma clientèle. J'ai opté pour
un endroit fixe, explique Mélissa Astier. J'ai toujours eu des
allergies alimentaires, et donc une alimentation différente. Je trouvais peu de
restaurants adaptés… j'ai ouvert un lieu où je peux tout manger."
La volonté de ne pas s'afficher vegan
Sur sa carte figurent trois hot-dogs, dont les saucisses (fumées, natures ou chili) - à base de blé, tofu, légumes et aromates - viennent d'Allemagne. Ses recettes originales incluent du coleslaw, du tartare d'algues et des légumes marinés. "Les clients sont surpris : ces saucisses ont la texture et le goût de celles de Strasbourg ! Je travaille le hot-dog car je ne voulais pas que mon établissement soit identifié vegan pour ne pas bloquer de potentiels clients. Cela se démocratise, mais il y a un an, c'était un pari. Beaucoup de mes clients sont déjà sensibilisés au vegan : ils sont exigeants et ont besoin d'avoir confiance. Mais je compte aussi des étudiants, des travailleurs... Le restaurant est ouvert en continu, ce qui est peu courant dans le quartier : une vague de clients vient déjeuner vers 16 heures", précise Mélissa Astier. Elle cuisine aussi des bols sans gluten, des desserts maison… Avec une vingtaine de places (dont petite terrasse), elle réalise un ticket moyen de 9 €.
La volonté de ne pas s'afficher vegan
Sur sa carte figurent trois hot-dogs, dont les saucisses (fumées, natures ou chili) - à base de blé, tofu, légumes et aromates - viennent d'Allemagne. Ses recettes originales incluent du coleslaw, du tartare d'algues et des légumes marinés. "Les clients sont surpris : ces saucisses ont la texture et le goût de celles de Strasbourg ! Je travaille le hot-dog car je ne voulais pas que mon établissement soit identifié vegan pour ne pas bloquer de potentiels clients. Cela se démocratise, mais il y a un an, c'était un pari. Beaucoup de mes clients sont déjà sensibilisés au vegan : ils sont exigeants et ont besoin d'avoir confiance. Mais je compte aussi des étudiants, des travailleurs... Le restaurant est ouvert en continu, ce qui est peu courant dans le quartier : une vague de clients vient déjeuner vers 16 heures", précise Mélissa Astier. Elle cuisine aussi des bols sans gluten, des desserts maison… Avec une vingtaine de places (dont petite terrasse), elle réalise un ticket moyen de 9 €.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau
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