Météo exécrable et baisse du pouvoir d'achat : François Effling, président des saisonniers de la CPIH, craint le pire pour les entreprises saisonnières

Publié le 17 juillet 2012 à 13:09
Le président des saisonniers de la CPIH refuse une analyse vertueuse de la saison estivale 2012. « Pour une grande partie du littoral, c'est une catastrophe. Le calendrier électoral a eu des effets négatifs sur le tourisme en mai. Ensuite, il y a le mauvais temps qui dure sur la Manche, en Atlantique...  Ajoutez à cela une réalité : la baisse du pouvoir d'achats. Dans certaines régions, même les campings sont touchés » déplore François Effling qui estime qu'il est urgent d'alerter les pouvoirs publics sur ce qui se passe et risque de se passer. « S'il fait beau mois d'août, on va nous dire que tout va bien. Sauf que les recettes ont chuté de 30 à 40. Et s'il fait mauvais, les entreprises saisonnières vont être prises à la gorge quand elles vont devoir s'acquitter des charges sociales. Je vous rappelle qu'on ne peut pas mettre au chômage nos salariés faute de clients ! ». La solution, pour François Effling, serait de s'inspirer d'une mesure gouvernementale prise il y a une vingtaine d'années à destination des saisonniers de montagne. « Il n'y a pas eu de neige avant janvier. Ca été une saison sinistrée et le gouvernement a décidé, à la demande de la Fagiht à l'époque, d'exempter de charges sociales les emplois saisonniers pendant un mois. La saison estivale 2012 est plus que mauvaise sur une grande partie du territoire et il est urgent de réfléchir à quelque chose de similaire pour les entreprises saisonnières estivales touchées par une météo épouvantable. »

Publié par Sy.S.



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