Au bord du lac Wanaka, dans l'île du sud, il a découvert un restaurant d'une quarantaine de couverts que son partenaire a aussi acquis. Il doit y entamer les travaux qui lui donneront un caractère 'à la française'. Un chantier qui s'achèvera avant le début de l'été austral afin de permettre à la clientèle de cette ville très touristique de découvrir une table originale. "J'ai proposé à Vincent Rimmely, un chef qui m'accompagne depuis plus de trois ans, la responsabilité de la cuisine sur place, et à Céline, son épouse, de gérer la salle. Ils ont accepté de vivre cette aventure qui doit nous permettre d'exporter la Provence dans ce pays où j'ai découvert une belle richesse de produits. Pour cela, il s'inspirera de la philosophie de notre bistrot gourmand. Nous mettons la carte en place ici puis Vincent la déclinera. Cette opération sera une première pour moi car jusque-là je n'ai jamais délégué à quelqu'un la possibilité de travailler sous mon nom…"
Partenariat avec un groupe hôtelier
En effet le restaurant sera baptisé 'Marc de Passorio : un cuisinier en Provence'. Mais avant de s'y installer, Vincent Rimmely, qui a déjà travaillé pendant trois ans en Angleterre, va s'imprégner de la culture de son nouveau pays. Dès son arrivée, fin mars, et pendant quelques mois, il prendra la responsabilité du restaurant d'un hôtel de luxe. "Le temps de connaître les produits disponibles sur place et de comprendre, aussi, le fonctionnement du personnel. Une telle opportunité ne se présente qu'une fois dans une carrière et je ne pouvais pas la laisser passer…"
Marc de Passorio devrait le rejoindre au moment de l'ouverture. "Quelques jours seulement, car ma vie est ici, au Vallon de Valrugues, où j'emploie 35 à 40 personnes et dont je poursuis le développement quatre ans après mon installation. Mais je ramènerai de là-bas quelques idées de recettes que l'on trouvera ensuite à notre bistrot. Et je pense aussi que nous établirons des partenariats et des échanges de personnel avec le groupe hôtelier qui va accueillir Vincent."
Publié par Jean BERNARD