Les 6 vainqueurs des sélections régionales étaient venus pour en découdre. Pour
la première fois, la finale se déroulait dans le cadre d'un salon et la
présence du public professionnel du salon Egast a conféré au concours une
ambiance toute particulière. Ludovic
Nardozza, représentant la région
Rhône-Alpes, a parfaitement géré cette nouvelle configuration. Il a devancé Joël Philipps, le candidat pour
l'Alsace-Lorraine, en passe d'ouvrir sous peu son propre établissement à
Strasbourg. La troisième position revient à une jeune femme, Myriam Butterbach, Ristorante Favaro à
Luxembourg, puisqu'elle était la lauréate de la première sélection européenne.
Cette finale, placée sous la présidence de Gérald Passédat, Le Petit Nice à Marseille avec Guillaume Gomez, chef de la Présidence de la République comme directeur technique disposait d'un jury impressionnant (30 étoiles et 4 MOF) : Olivier Bellin, Michel Roth, Daniel Rameau, Jean-Georges Klein, Thierry Drapeau, Jean-Yves Gueho, Christophe Bacquié, Philippe Gauvreau, David Alessandria (lauréat de l'édition précédente), Marc Meurin, Laurent Petit, Alain Le Cossec, Hiroyoki Hashimoto, Bernard Anquetil et Pierre Resimont.
Un mois et demi avant la finale, les concurrents ont découvert le thème à réaliser en 4 h : foie gras en deux services : foie gras cuit entier accompagné d'un jus ou d'une sauce et de 2 garnitures (une fleur comestible et un mini-légume minimum tirés du panier imposé) à découper par le chef devant le jury. A compléter par des pièces cocktail mettant en avant la région du candidat. Avec sa grenouille des Dombes, son gratin dauphinois et sa caillette ardéchoise, Ludovic Nardozza a rempli le contrat. Son plat ? Foie gras en brioche au cédrat et piment d'espelette, jardinière de légumes et choux farcis, jus de canard au marc des Côtes du Rhône.
Pluie d'étoiles pour la remise des prix
La remise des prix s'est déroulée le soir même dans le cadre unique du Palais Rohan à Strasbourg pendant le dîner anniversaire des Grandes Tables du Monde (60 maisons multi-étoilées étaient représentées). Une telle concentration de chefs étoilés est un événement en soi. « Pour les candidats dans l'attente des résultats, la rencontre avec les chefs des Grandes Tables du Monde fut sûrement leur plus beau cadeau, dit Sabine Masse, organisatrice du concours avec Frédéric Masse. On leur souhaite le même avenir que celui de Thibault Ruggeri, qui a fini 2ème du Trophée Masse et qui quelques années plus tard a remporté le Bocuse d'Or ».
Gérald Passédat a souligné le fort potentiel de ces grands de demain qui ont fourni un très beau travail dans des conditions plus complexes et stressantes devant des spectateurs avant de féliciter les candidats et remettre notamment au vainqueur un voyage d'une semaine pour 2 personnes en Méditerranée, des stages de cuisine… Ludovic Nardozza rayonne. Son chef, Philippe Girardon, MOF aussi : « Arrivé comme demi-chef de partie, Ludovic est aujourd'hui l'un de mes 4 sous-chefs. Il n'a que 22 ans. Pour la brioche avec le lobe de foie gras chaud, il a fallu trouver une technique et faire réaliser un cylindre spécifique par un artisan. Un concours, c'est 100 millions de petites choses et aussi un peu de chance. Ludovic a réussi une très belle prestation. J'ai toujours soutenu ceux qui voulaient faire des concours et qui étaient prêts à travailleur dur. Je crois en la transmission. Le Trophée Masse est un beau concours. »
Avis aux cuisiniers : les inscriptions pour les prochaines sélections régionales sont ouvertes. Elles démarrent avec la sélection Grand Sud à Marseille en octobre. Le sujet sera dévoilé en mai.
Cette finale, placée sous la présidence de Gérald Passédat, Le Petit Nice à Marseille avec Guillaume Gomez, chef de la Présidence de la République comme directeur technique disposait d'un jury impressionnant (30 étoiles et 4 MOF) : Olivier Bellin, Michel Roth, Daniel Rameau, Jean-Georges Klein, Thierry Drapeau, Jean-Yves Gueho, Christophe Bacquié, Philippe Gauvreau, David Alessandria (lauréat de l'édition précédente), Marc Meurin, Laurent Petit, Alain Le Cossec, Hiroyoki Hashimoto, Bernard Anquetil et Pierre Resimont.
Un mois et demi avant la finale, les concurrents ont découvert le thème à réaliser en 4 h : foie gras en deux services : foie gras cuit entier accompagné d'un jus ou d'une sauce et de 2 garnitures (une fleur comestible et un mini-légume minimum tirés du panier imposé) à découper par le chef devant le jury. A compléter par des pièces cocktail mettant en avant la région du candidat. Avec sa grenouille des Dombes, son gratin dauphinois et sa caillette ardéchoise, Ludovic Nardozza a rempli le contrat. Son plat ? Foie gras en brioche au cédrat et piment d'espelette, jardinière de légumes et choux farcis, jus de canard au marc des Côtes du Rhône.
Pluie d'étoiles pour la remise des prix
La remise des prix s'est déroulée le soir même dans le cadre unique du Palais Rohan à Strasbourg pendant le dîner anniversaire des Grandes Tables du Monde (60 maisons multi-étoilées étaient représentées). Une telle concentration de chefs étoilés est un événement en soi. « Pour les candidats dans l'attente des résultats, la rencontre avec les chefs des Grandes Tables du Monde fut sûrement leur plus beau cadeau, dit Sabine Masse, organisatrice du concours avec Frédéric Masse. On leur souhaite le même avenir que celui de Thibault Ruggeri, qui a fini 2ème du Trophée Masse et qui quelques années plus tard a remporté le Bocuse d'Or ».
Gérald Passédat a souligné le fort potentiel de ces grands de demain qui ont fourni un très beau travail dans des conditions plus complexes et stressantes devant des spectateurs avant de féliciter les candidats et remettre notamment au vainqueur un voyage d'une semaine pour 2 personnes en Méditerranée, des stages de cuisine… Ludovic Nardozza rayonne. Son chef, Philippe Girardon, MOF aussi : « Arrivé comme demi-chef de partie, Ludovic est aujourd'hui l'un de mes 4 sous-chefs. Il n'a que 22 ans. Pour la brioche avec le lobe de foie gras chaud, il a fallu trouver une technique et faire réaliser un cylindre spécifique par un artisan. Un concours, c'est 100 millions de petites choses et aussi un peu de chance. Ludovic a réussi une très belle prestation. J'ai toujours soutenu ceux qui voulaient faire des concours et qui étaient prêts à travailleur dur. Je crois en la transmission. Le Trophée Masse est un beau concours. »
Avis aux cuisiniers : les inscriptions pour les prochaines sélections régionales sont ouvertes. Elles démarrent avec la sélection Grand Sud à Marseille en octobre. Le sujet sera dévoilé en mai.
Publié par Nadine LEMOINE
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